Musique de chambre
•
Amphithéâtre - Cité de la musique
•
Durée : environ
1h40
Programme
Joseph Haydn
Quatuor à cordes op. 20 n° 1
John Adams
String Quartet n° 2
(création française)
Leoš Janácek
Quatuor à cordes n° 1 "Sonate à Kreutzer"
Joseph Haydn
Quatuor à cordes op. 20 n° 2
Distribution
St. Lawrence String Quartet
Geoff Nuttall, violon
Owen Dalby, violon
Lesley Robertson, alto
Christopher Costanza, violoncelle
Le Deuxième Quatuor de John Adams, créé en janvier 2015, est écrit spécialement pour le St. Lawrence String Quartet,
avec lequel le compositeur collabore depuis longtemps. La musique se développe à partir de brefs fragments
beethovéniens – les Sonates op. 110 et 111, l’une des variations composant les Diabelli… –, qui sont emportés vers des territoires inconnus.
Contrairement à ce que le titre pourrait le laisser penser, le Deuxième Quatuor est en réalité la cinquième partition de John Adams destinée à cette formation emblématique de la musique occidentale de tradition écrite. Tout comme ses deux prédécesseurs, le Premier Quatuor et Absolute Jest, l’œuvre s’inspire du jeu du St Lawrence String Quartet, autant qu’elle lui est destinée. De son propre aveu, l’exercice de l’écriture pour quatuor ne s’est jamais révélé facile pour le compositeur américain. Ce méta-instrument à seize cordes, de même que l’immense répertoire qu’il charrie, est bien souvent intimidant — un obstacle que John Adams a contourné en instaurant un dialogue avec l’un de ses plus emblématiques représentants : Beethoven. Empruntant du matériau aux dernières œuvres pour piano du maître, il s’en sert de tremplin pour faire voyager l’ensemble vers un univers plus intrinsèquement « adamsien ». Pour entourer cette création française, le St Lawrence String Quartet a choisi deux quatuors dits « du Soleil » de Haydn, le père du quatuor, et le Quatuor à cordes no 1 « Sonate à Kreutzer » — autre hommage détourné rendu par Janácek à Beethoven, non sans un petit détour par Tolstoï.
avec lequel le compositeur collabore depuis longtemps. La musique se développe à partir de brefs fragments
beethovéniens – les Sonates op. 110 et 111, l’une des variations composant les Diabelli… –, qui sont emportés vers des territoires inconnus.
Contrairement à ce que le titre pourrait le laisser penser, le Deuxième Quatuor est en réalité la cinquième partition de John Adams destinée à cette formation emblématique de la musique occidentale de tradition écrite. Tout comme ses deux prédécesseurs, le Premier Quatuor et Absolute Jest, l’œuvre s’inspire du jeu du St Lawrence String Quartet, autant qu’elle lui est destinée. De son propre aveu, l’exercice de l’écriture pour quatuor ne s’est jamais révélé facile pour le compositeur américain. Ce méta-instrument à seize cordes, de même que l’immense répertoire qu’il charrie, est bien souvent intimidant — un obstacle que John Adams a contourné en instaurant un dialogue avec l’un de ses plus emblématiques représentants : Beethoven. Empruntant du matériau aux dernières œuvres pour piano du maître, il s’en sert de tremplin pour faire voyager l’ensemble vers un univers plus intrinsèquement « adamsien ». Pour entourer cette création française, le St Lawrence String Quartet a choisi deux quatuors dits « du Soleil » de Haydn, le père du quatuor, et le Quatuor à cordes no 1 « Sonate à Kreutzer » — autre hommage détourné rendu par Janácek à Beethoven, non sans un petit détour par Tolstoï.
Comment venir
Porte de Pantin
M5 Métro ligne 5
3B Tramway 3B
Adresse
221 avenue Jean-Jaurès, 75019 Paris