Programme
Distribution
Si l’équipe actuelle n’a forcément plus rien de commun avec celle de 1944, l’ADN du Quatuor Borodine reste marqué par Chostakovitch. Dmitri Masleev rejoint ses compatriotes en deuxième partie de soirée pour donner un coup de jeune à Dvořák.
Composé sous le coup de la disparition d’Ivan Sollertinsky, ami des bons et des mauvais jours, le Quatuor à cordes n° 2 (1944) de Chostakovitch intimide moins que l’insoutenable Trio avec piano op. 67 strictement contemporain. Energique et strident (Ouverture), presque spirituel (Récitatif et romance) ou dangereusement dansant (Valse), il s’achève en variant une chanson russe à laquelle les autorités soviétiques ne trouveront rien à redire. Sur les talons de Brahms, le Quintette à clavier n°1 (1872) de Dvořák montre pour sa part comment le néo-trentenaire consolide ses formes. Peut mieux faire ? Il révisera la partition quatorze ans plus tard, mais ne l’entendra pas de son vivant. Bénie soit l’édition critique de 1959 de nous l’avoir rendue.
Salle des concerts - Cité de la musique
Découvrir la salleComment venir
Porte de Pantin
M5 Métro ligne 5
3B Tramway 3B