Programme
Distribution
Benjamin Millepied et sa compagnie L.A. Dance Project, qui allient le classicisme du ballet et la danse contemporaine, célèbrent avec l’orchestre un « rituel » autour de trois partitions phares de la modernité musicale.
Particulièrement sensible aux instruments à vent, qu’il trouvait plus « objectifs » que les cordes, Stravinski a conçu son Octuor comme « un pur objet sonore » centré sur la forme : il est déployé en trois mouvements dont le dernier est une fugue.
À la fois libre et profondément architecturée par des symétries internes – fondées sur le nombre d’or, la Musique pour cordes, percussions et célesta de Bartók est l’un des chefs-d’œuvre du vingtième siècle. À l’Andante fugué qui s’ouvre et se referme comme un éventail succède un Allegro fondé sur une recréation du folklore. Puis, précédant le Finale percussif, vient l’Adagio où harpe, célesta et piano s’agrègent en une texture inouïe, qui fit dire à Messiaen : « On dirait de la soie qui se déchire… »
Enfin, la pièce de Boulez, qui spatialise l’orchestre en huit groupes d’instruments et se structure en quinze parties subtilement alternées, s’apparente à la tradition de l’hommage musical – ou « tombeau » dédié au compositeur Bruno Maderna.
Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
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