
Japon - Shomyo du Temple Daigo
Programme
Le bouddhisme fut officiellement introduit au Japon depuis le royaume coréen de Paekche en 538, bien qu’il ait pu être connu auparavant. Il a toujours été considéré comme une religion chinoise plutôt qu’indienne. Shômyô est le terme générique pour le chant bouddhiste japonais. Le répertoire du shômyô se ramifie en plusieurs branches qui se distinguent selon la doctrine ou le rituel, la langue du texte et les caractéristiques musicales du chant. Certains chants ont une fonction d’enseignement de la doctrine (c’est le cas du kôshiki), d’autres sont des chants de louange ou de lamentation (sandan), d’intercession (kigan et eko), de confession (sange). Il existe également des hymnes, en sanscrit (bonsan), en chinois (kansan) ou en japonais (wasan). Les traités anciens sur le shômyô accordent une grande attention au tempérament, en rapport avec la théorie musicale chinoise. La pratique actuelle, en revanche, tend à être plus libre et met l’accent sur les senritsukei, de brèves unités mélodiques qui sont enchaînées l’une à l’autre et identifiées par des noms. Le rythme de la plupart des chants shômyô est non mesuré, et l’accompagnement instrumental est fourni par des trompes, des cloches à main (rei), des cymbales (hachi), des gongs suspendus (nyo) ou des plaques de métal (kei).
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