Deux clés ici, de sol et de fa, de philosophie et de psychanalyse, pour dire quelque chose de la musique, mais aussi de l’ineffable de la vie et du temps qui passe, des méandres de l’inconscient et du souvenir. D’abord Jankélévitch avec Debussy, Ravel, Liszt, Fauré, et le concept du « je-ne-sais-quoi » qui en découle. Ensuite, un temps sur les instruments de la cure analytique : le silence, la parole, l’écoute, le lien mémoriel, parfois inconscient, au sonore.

Au fil de la saison, la Philharmonie invite de grandes figures du monde artistique ou du monde des idées à porter un regard sur la musique et s’interroger sur le sens de l’écoute. Comment la musique participe-t-elle au monde en train de se faire et comment le monde s’inscrit-il en elle ? Peut-elle nous permettre d’aborder sous un nouveau jour des questions éthiques, politiques et sociales depuis le point de vue du philosophe, de l’artiste ou du scientifique ? Quels imaginaires, quelles fictions, quelles représentations véhicule-t-elle ou libère-t-elle ?