À l’une des partitions les plus célèbres d'Arvo Pärt succède le Concerto pour violon de Dvořák, d’une intense vitalité, avant que ne résonne la puissante Deuxième Symphonie de Sibelius, son intensité expressive, son atmosphère de légende nordique.

Cantus in memoriam Benjamin Britten rend hommage au compositeur anglais et à « la pureté inhabituelle de sa musique » – à laquelle aspire aussi le créateur estonien. Créé en 1883, le Concerto pour violon de Dvořák, s’il n’a pas la popularité de celui pour violoncelle, ne le cède en rien en termes d’invention et de sens mélodique, et témoigne de l’influence de la musique populaire tchèque. « Chef-d’œuvre définitif, une des rares créations symphoniques de notre temps qui va dans la même direction que les symphonies de Beethoven » (Karl Flodin), la Symphonie n°2 de Sibelius se conclut sur une sorte d’exaltation héroïque. Au sein du corpus de l’auteur, elle a souvent été perçue comme une « symphonie de la libération ».