Ciné-concert en famille
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à partir de 6 ans, famille
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Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
Programme
Film des Studios Disney
Avec des musiques de Bach, Tchaïkovski, Dukas, Stravinski, Beethoven, Ponchielli, Moussorgski, Schubert
Distribution
Orchestre de Paris
Anna Rakitina, direction
Fantasia demeure une passionnante expérience visuelle et sonore. Car c’est bien autour de la musique, avec en première ligne l’Orchestre de Philadelphie et son chef, Leopold Stokowski, que fut élaborée cette suite narrative.
Les sept séquences de Fantasia, dont certaines sont légendaires, constituent un grand livre d’illustration de pages musicales célèbres, mais inégalement « narratives ». Il y a bien sûr la puissance de la transcription de la Toccata et fugue pour orgue en ré mineur de Bach, qui devait être associée par Hollywood à l’angoisse et aux ambiances « gothiques », mais comment oublier la lutte de Mickey contre une armée de balais sur l’Apprenti sorcier de Paul Dukas, les séquences telluriques et primitivistes sur l’âpreté du Sacre du printemps de Stravinski, l’évocation des dieux et créatures de l’Antiquité, si chère à Beethoven, sur les accents de la Symphonie pastorale, ou la métamorphose d’une montagne en démon sur la trépidante Nuit sur le mont chauve de Moussorgski, avant que l’Ave Maria de Schubert, comme l’aube lustrale, ne dissipe la nuit de sabbat ? Jamais les studios Disney ne devaient par la suite s’autoriser autant de « fantaisie », ni chanter une telle ode à l’orchestre.
Les sept séquences de Fantasia, dont certaines sont légendaires, constituent un grand livre d’illustration de pages musicales célèbres, mais inégalement « narratives ». Il y a bien sûr la puissance de la transcription de la Toccata et fugue pour orgue en ré mineur de Bach, qui devait être associée par Hollywood à l’angoisse et aux ambiances « gothiques », mais comment oublier la lutte de Mickey contre une armée de balais sur l’Apprenti sorcier de Paul Dukas, les séquences telluriques et primitivistes sur l’âpreté du Sacre du printemps de Stravinski, l’évocation des dieux et créatures de l’Antiquité, si chère à Beethoven, sur les accents de la Symphonie pastorale, ou la métamorphose d’une montagne en démon sur la trépidante Nuit sur le mont chauve de Moussorgski, avant que l’Ave Maria de Schubert, comme l’aube lustrale, ne dissipe la nuit de sabbat ? Jamais les studios Disney ne devaient par la suite s’autoriser autant de « fantaisie », ni chanter une telle ode à l’orchestre.
Presentation Licensed by Disney Concerts

Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
Découvrir la salleComment venir
Porte de Pantin
M5 Métro ligne 5
3B Tramway 3B
Adresse
221 avenue Jean-Jaurès, 75019 Paris