Concert symphonique
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Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
•
Durée : environ
1h50
Programme
Distribution
Gustav Mahler
Symphonie n° 3
Boston Symphony Orchestra
Chœur de femmes de Radio France
Maîtrise de Radio France
Andris Nelsons
, direction
Susan Graham
, mezzo-soprano
Johannes Prinz
, chef de chœur
Victor Jacob
, chef de chœur
Le chef letton Andris Nelsons dirige un monument du répertoire orchestral, la plus imposante de toutes les symphonies de Gustav Mahler.
Il s’agit pour Mahler d’évoquer l’apparition de la vie dans la création inanimée. Il confie ainsi à son amie Natalie Bauer-Lechner : « Ce n’est presque plus de la musique, ce ne sont pour ainsi dire que des bruits de la Nature. Cela donne le frisson de voir comment la vie se dégage progressivement de la matière inanimée et pétrifiée, jusqu’à ce qu’elle se différencie de degré en degré dans des formes d’évolution toujours plus élevées : les fleurs, les animaux, l’homme, jusqu’au royaume des esprits, jusqu’aux « anges ». » À cette vision de l’évolution s’entremêle une réflexion musicale autour de la pensée nietzschéenne. Non seulement Mahler projette dans un premier temps d’intituler sa symphonie Le Gai Savoir, mais, dans le quatrième mouvement, il fait chanter par une mezzo Ainsi parlait Zarathoustra — comme pour figurer l’arrivée de l’homme sur terre — puis un extrait du cycle Des Knaben Wunderhorn pour évoquer les « anges ».
Il s’agit pour Mahler d’évoquer l’apparition de la vie dans la création inanimée. Il confie ainsi à son amie Natalie Bauer-Lechner : « Ce n’est presque plus de la musique, ce ne sont pour ainsi dire que des bruits de la Nature. Cela donne le frisson de voir comment la vie se dégage progressivement de la matière inanimée et pétrifiée, jusqu’à ce qu’elle se différencie de degré en degré dans des formes d’évolution toujours plus élevées : les fleurs, les animaux, l’homme, jusqu’au royaume des esprits, jusqu’aux « anges ». » À cette vision de l’évolution s’entremêle une réflexion musicale autour de la pensée nietzschéenne. Non seulement Mahler projette dans un premier temps d’intituler sa symphonie Le Gai Savoir, mais, dans le quatrième mouvement, il fait chanter par une mezzo Ainsi parlait Zarathoustra — comme pour figurer l’arrivée de l’homme sur terre — puis un extrait du cycle Des Knaben Wunderhorn pour évoquer les « anges ».
Coproduction Productions internationales Albert Sarfati, Philharmonie de Paris
Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
Découvrir la salleComment venir
Porte de Pantin
M5 Métro ligne 5
3B Tramway 3B
Adresse
221 avenue Jean-Jaurès, 75019 Paris
Pour repartir après ce concert
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