Concert symphonique
•
Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
Programme
Maurice Ravel
Le Tombeau de Couperin
Béla Bartók
Concerto pour alto
Le Mandarin merveilleux (Suite)
Maurice Ravel
Boléro
Distribution
Orchestre de Paris
Gábor Káli, direction
Antoine Tamestit, alto
Même si leur audace s’exprima de manière contrastée – encore que des convergences apparaissent parfois – Bartók et Ravel demeurent deux grands maîtres de la modernité musicale, auxquels rend hommage la densité de ce programme.
La suite d’orchestre tirée par Bartók de son ballet expressionniste, Le Mandarin merveilleux, est une page brillante, restituant un étonnant mélange de réalisme cru et de fantastique : le vacarme industriel de la ville le dispute aux échos orientalistes. Plus tardif, le Concerto pour alto magnifie le timbre chaud de l’instrument soliste en une rhapsodie dont la virtuosité fait parfois place à une méditation lyrique et comme suspendue.
Sur la versant ravélien, Le Tombeau de Couperin, initialement pour piano, est un double hommage aux morts de la Grande Guerre et au maître du baroque français. Point de tonalité funèbre ou d’esprit de pastiche, toutefois, dans cette partition éminemment personnelle. Quant à l’infini crescendo orchestral du Boléro, pour lequel on cria « Au fou ! » lors de la création, il s’est imposé comme l’une des partitions les plus populaires de tout le répertoire symphonique, et reste un formidable hommage aux timbres instrumentaux.
La suite d’orchestre tirée par Bartók de son ballet expressionniste, Le Mandarin merveilleux, est une page brillante, restituant un étonnant mélange de réalisme cru et de fantastique : le vacarme industriel de la ville le dispute aux échos orientalistes. Plus tardif, le Concerto pour alto magnifie le timbre chaud de l’instrument soliste en une rhapsodie dont la virtuosité fait parfois place à une méditation lyrique et comme suspendue.
Sur la versant ravélien, Le Tombeau de Couperin, initialement pour piano, est un double hommage aux morts de la Grande Guerre et au maître du baroque français. Point de tonalité funèbre ou d’esprit de pastiche, toutefois, dans cette partition éminemment personnelle. Quant à l’infini crescendo orchestral du Boléro, pour lequel on cria « Au fou ! » lors de la création, il s’est imposé comme l’une des partitions les plus populaires de tout le répertoire symphonique, et reste un formidable hommage aux timbres instrumentaux.
Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
Découvrir la salleComment venir
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M5 Métro ligne 5
3B Tramway 3B
Adresse
221 avenue Jean-Jaurès, 75019 Paris
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taxi G7