Concert symphonique
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Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
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Durée : environ
1h20
Programme
Gustav Mahler
Symphonie n° 2 "Résurrection"
Distribution
Orchestre de Paris
Choeur de l'Orchestre de Paris
Semyon Bychkov, direction
Hanna-Elisabeth Müller, soprano
Christa Mayer, mezzo-soprano
Attention : l’accès à cet événement est soumis à la présentation d’un pass sanitaire valide.
Avec le grand mahlérien Semyon Bychkov revenant à la tête de l’Orchestre de Paris, qu’il a dirigé de 1989 à 1998, la Symphonie « Résurrection » déroule sa méditation sur la finitude et sur l’espoir d’une seconde vie.
Vaste poème eschatologique, la Symphonie n° 2, « Résurrection », témoigne de l’incroyable capacité de Mahler à projeter son angoisse métaphysique en immenses architectures dramatiques et musicales.
Le mouvement initial, réemploi d’une Totenfeier (« cérémonie funèbre ») antérieure, fixe le programme sous-jacent : il ne s’agit rien moins que de la condition de l’homme, de sa terrible finitude et du sentiment dérisoire de la vie. Tumultueux et sinistre, avec l’irruption du Dies Irae, ce mouvement fait place à un Andante souriant, dans l’esprit rustique d’un ländler. Mais le tumulte revient, sous l’apparence d’un rondo aux contours diaboliques, pour lequel Mahler livre la version ironique, grinçante, d’un lied du Knaben Wunderhorn évoquant le prêche de saint Antoine de Padoue aux poissons. Puis surgit, avec l’entrée des solistes et du chœur, l’ombre imposante de Beethoven. Précédée de l’Urlicht, poignant appel vocal à la « lumière originelle ».
Le mouvement initial, réemploi d’une Totenfeier (« cérémonie funèbre ») antérieure, fixe le programme sous-jacent : il ne s’agit rien moins que de la condition de l’homme, de sa terrible finitude et du sentiment dérisoire de la vie. Tumultueux et sinistre, avec l’irruption du Dies Irae, ce mouvement fait place à un Andante souriant, dans l’esprit rustique d’un ländler. Mais le tumulte revient, sous l’apparence d’un rondo aux contours diaboliques, pour lequel Mahler livre la version ironique, grinçante, d’un lied du Knaben Wunderhorn évoquant le prêche de saint Antoine de Padoue aux poissons. Puis surgit, avec l’entrée des solistes et du chœur, l’ombre imposante de Beethoven. Précédée de l’Urlicht, poignant appel vocal à la « lumière originelle ».
Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
Découvrir la salleComment venir
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Adresse
221 avenue Jean-Jaurès, 75019 Paris
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