Pour des raisons de santé, Martha Argerich est contrainte d’annuler sa participation à ce concert. Elle est remplacée par Víkingur Ólafsson. 

Le pianiste islandais Vikingur Ólafsson, l’Orchestra Dell’Accademia Nazionale di Santa Cecilia et Antonio Pappano interprètent le Concerto en sol de Ravel.

On l’avait surnommé « le Glenn Gould islandais », mais Vikingur Ólafsson a su ces dernières années se faire un nom à lui. Passionné par la musique contemporaine – on lui doit un certain nombre de créations de concertos d’aujourd’hui, ainsi qu’un album remarqué consacré à Philip Glass –, Ólafsson a récemment enthousiasmé le public new-yorkais dans le Concerto en sol de Ravel, avec lequel il est en tournée européenne ces temps-ci. De cette partition, écrite au soir de sa vie, Ravel disait : « C’est un concerto […] écrit dans l’esprit de ceux de Mozart et de Saint-Saëns. Je pense, en effet, que la musique d’un concerto peut être gaie et brillante, et qu’il n’est pas nécessaire qu’elle prétende à la profondeur ou qu’elle vise à des effets dramatiques. »

Écrites toutes deux durant la Première Guerre mondiale, la Symphonie « Classique » de Prokofiev et la Cinquième Symphonie de Sibelius complètent le programme.