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Passionnants contrastes, avec l’un des bijoux du premier Mozart, une symphonie de Kurt Weill tout imprégnée de son infaillible sens de la scène, et « L’Inachevée » : prodige schubertien, et l’une des plus illustres pages de toute la musique.
C’est en 1822 que Schubert coucha sur le papier, avec le célèbre début ténébriste, strié comme une aube par le thème du hautbois, le début de son « Inachevée ». Deux mouvements seulement mais une partition dont les réserves expressives, allant de la tendresse à la tragédie, demeurent toujours inégalées.
En regard, le Concerto n° 9 nous révèle un Mozart certes encore juvénile, mais déjà en possession de tous ses moyens : aucune galanterie ni virtuosité gratuite dans ces pages denses et organiques, dominées par un Andantino au douloureux lyrisme opératique.
Connu pour ses musiques de scène, Kurt Weill a écrit sa Symphonie n° 2 alors qu’il travaillait aux Sept Péchés capitaux. Créée par Bruno Walter en personne, elle comprend trois mouvements dans lesquels s’expriment la générosité mélodique et l’acidité harmonique du compositeur.
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Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
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