Programme
Distribution
La Cinquième Symphonie de Prokofiev reflétait selon ses dires « la grandeur de l’esprit humain ». En miroir, le Deuxième Concerto pour violon impressionne par ses sonorités caustiques et son intense lyrisme.
La Seconde Guerre mondiale a profondément teinté la production de Sergueï Prokofiev (1891-1953), tant symphonique que pianistique. Le compositeur russe y libère un souffle épique et une sauvagerie parfois brutale, signes des temps et de la dynamique aliénante du XXe siècle. Sa Symphonie n° 5, au lyrisme grave mais à la joie populaire, est la dernière de ces œuvres dites « de guerre ». Sa création en janvier 1945 à Moscou, au lendemain d’une victoire de l’Armée rouge, n’a pas manqué de marquer les esprits.
Techniquement exigeant mais sans virtuosité ostentatoire, le Deuxième Concerto pour violon est dominé par un intense lyrisme. Si ce cantabile est à même de plaire en URSS (Prokofiev commence à songer à un retour définitif dans sa patrie), il correspond toutefois à l’évolution du compositeur vers une musique moins corrosive, amorcée à la fin des années 1920.
En 1836, Une vie pour le tsar de Glinka fondait l’opéra russe en important des éléments de folklore slave sur la scène pétersbourgeoise. Sur un sujet fantastique adapté du jeune Pouchkine, Rouslan et Ludmila, deuxième opéra du compositeur, ouvre aussi la voie à l’orientalisme de contes de fées.
Production Les Grandes Voix - Les Grands Solistes
Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
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Porte de Pantin
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