Concert
•
adulte
•
Salle Pleyel
•
Durée : environ
1h50
dont 1 entracte
Programme
Distribution
Ludwig van Beethoven
Concerto pour violon
en ré majeur op. 61
Entracte
Richard Strauss
Symphonie alpestre
op. 64
Orchestre de Paris
Andris Nelsons
, direction
Sergey Khachatryan
, violon
Peut-on parler de jumeaux, inséparables, si ressemblants en apparence, secrètement unis ? C’est bien le cas de ce concert et de celui qu’Herbert Blomstedt donne la semaine précédente. Dans ces deux programmes, la même alliance Beethoven-Strauss et une fraternité entre les œuvres choisies.
Beethoven composa son Concerto pour violon et son Quatrième concerto pour piano à la même époque. Ils partagent un même esprit lyrique, une fluidité harmonieuse, assez éloignée de l’image en coups de poing du Beethoven révolutionnaire.
Quant à la Symphonie alpestre de Strauss, elle appartient à la même fratrie qu’Une Vie de héros, celle des poèmes symphoniques écrits au tournant du siècle sans base littéraire.
Strauss aimait la montagne, il y vécut les quarante dernières années de sa vie. Mais on verrait à tort dans cette œuvre une simple carte postale sonore, aux détails typiques – notamment l’utilisation de cloches de vache. La Symphonie alpestre est une magnifique pièce, vivante, sans cesse en transformation (elle est divisée en vingt-deux séquences), un véritable kaléidoscope orchestral, exploitant les registres les plus extrêmes, une invitation idéale pour découvrir le monde symphonique. Occasion non seulement idéale mais précieuse, avec le retour de Sergey Khachatryan, l’un des violonistes les plus fins d’aujourd’hui, et la présence au pupitre d’Andris Nelsons, maître absolu de la musique de Richard Strauss, comme il l’a prouvé la saison dernière avec Ainsi parlait Zarathoustra.
Beethoven composa son Concerto pour violon et son Quatrième concerto pour piano à la même époque. Ils partagent un même esprit lyrique, une fluidité harmonieuse, assez éloignée de l’image en coups de poing du Beethoven révolutionnaire.
Quant à la Symphonie alpestre de Strauss, elle appartient à la même fratrie qu’Une Vie de héros, celle des poèmes symphoniques écrits au tournant du siècle sans base littéraire.
Strauss aimait la montagne, il y vécut les quarante dernières années de sa vie. Mais on verrait à tort dans cette œuvre une simple carte postale sonore, aux détails typiques – notamment l’utilisation de cloches de vache. La Symphonie alpestre est une magnifique pièce, vivante, sans cesse en transformation (elle est divisée en vingt-deux séquences), un véritable kaléidoscope orchestral, exploitant les registres les plus extrêmes, une invitation idéale pour découvrir le monde symphonique. Occasion non seulement idéale mais précieuse, avec le retour de Sergey Khachatryan, l’un des violonistes les plus fins d’aujourd’hui, et la présence au pupitre d’Andris Nelsons, maître absolu de la musique de Richard Strauss, comme il l’a prouvé la saison dernière avec Ainsi parlait Zarathoustra.