Concert
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adulte
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Cité de la musique - Amphithéâtre
Des cinq Passions que Bach écrivit pour les célébrations du Vendredi saint, deux seulement nous sont parvenues dans leur intégralité : la Passion selon saint Matthieu (1727, 1729, remaniée en 1736 et 1742) et la Passion selon saint Jean (4 versions : 1724, 1725, 1732 et 1749). À partir du livret conservé, il est toutefois possible de reconstituer la Passion selon saint Marc (1731), un défi que relèvent les étudiants du Conservatoire de Paris avec un ensemble instrumental réduit.
Ces oratorios se présentent comme de vastes fresques sonores, « admirables exemples du caractère gestuel de la musique » (Bertold Brecht). Conduits par un narrateur (l’Évangéliste) en récitatif expressif, ils se fragmentent en plusieurs scènes – arrestation, jugement, crucifixion, mise au tombeau. Les solistes (Jésus, Pierre, Pilate…) exaltent les passions humaines tandis que d’amples épisodes choraux figurent les « turbae » (foule, prêtre, etc.). Sur des textes interpolés dans la narration évangélique, des choeurs, des airs et des chorals commentent les souffrances du Christ avec une grande puissance émotionnelle.
Reconstitution du clavecin Goujon avant 1749 (collection Musée de la musique)
Ces oratorios se présentent comme de vastes fresques sonores, « admirables exemples du caractère gestuel de la musique » (Bertold Brecht). Conduits par un narrateur (l’Évangéliste) en récitatif expressif, ils se fragmentent en plusieurs scènes – arrestation, jugement, crucifixion, mise au tombeau. Les solistes (Jésus, Pierre, Pilate…) exaltent les passions humaines tandis que d’amples épisodes choraux figurent les « turbae » (foule, prêtre, etc.). Sur des textes interpolés dans la narration évangélique, des choeurs, des airs et des chorals commentent les souffrances du Christ avec une grande puissance émotionnelle.
Reconstitution du clavecin Goujon avant 1749 (collection Musée de la musique)