Concert
•
adulte
•
Salle Pleyel
•
Durée : environ
1h55
dont 1 entracte
Programme
Distribution
Alberto Colla
Symphonie des prodiges, troisième symphonie
Commande de l'ONDIF (création)
Maurice Ravel
Concerto pour la main gauche
Entracte
Hector Berlioz
Symphonie fantastique
Orchestre National d'Île-de-France
Enrique Mazzola
, direction
François-Frédéric Guy
, piano
Est fantastique celui qui est capable de créer des illusions hors du monde des possibles, hors du réel. Dans les temps anciens, l’être fantasque qui par fantaisie se laissait ainsi aller à suivre ses hallucinations était assimilé à la folie. Au XIXe siècle, la notion de fantastique s’imprègne d’une valeur nouvelle : les Romantiques voient désormais dans l’irréel un stimulateur d’imaginaire. C’est volontairement qu’ils exploitent l’écart entre les représentations du réel et l’évocation d’un autre monde. Dans le domaine musical, Berlioz pose la première pierre avec sa Symphonie fantastique (1830) où le jaillissement de son inspiration irrigue cinq mouvements totalement inhabituels et des colorations orchestrales inouïes.
Alberto Colla (né en 1968) propose spécialement pour ce concert une Symphonie des prodiges qui tisse des liens avec l’enjeu posé par Berlioz. Quelle tournure prendra le fantastique chez ce compositeur italien ?
Dans son Concerto pour la main gauche (1932) destiné au pianiste Paul Wittgenstein qui avait été amputé du bras droit pendant la Première Guerre mondiale, Ravel joue quant à lui sur l’illusion. Vingt minutes durant, sans interruption aucune, le virtuose réalise d’une seule main, une seule, une partition monumentale d’une difficulté inouïe.
Étonnant, incroyable…
Alberto Colla (né en 1968) propose spécialement pour ce concert une Symphonie des prodiges qui tisse des liens avec l’enjeu posé par Berlioz. Quelle tournure prendra le fantastique chez ce compositeur italien ?
Dans son Concerto pour la main gauche (1932) destiné au pianiste Paul Wittgenstein qui avait été amputé du bras droit pendant la Première Guerre mondiale, Ravel joue quant à lui sur l’illusion. Vingt minutes durant, sans interruption aucune, le virtuose réalise d’une seule main, une seule, une partition monumentale d’une difficulté inouïe.
Étonnant, incroyable…
Production Orchestre National d'Île-de-France.