Concert
•
Salle Pleyel
•
Durée : environ
2h00
dont 1 entracte
Programme
Distribution
Francis Poulenc
Les Animaux modèles
(Suite d'orchestre)
Concerto pour deux pianos en ré mineur
Entracte
Piotr Ilitch Tchaïkovski
Symphonie n° 5
Orchestre de Paris
Andris Poga
, direction
Katia Labèque
, piano
Marielle Labèque
, piano
Georges Prêtre, pour des raisons de santé est, à son grand regret, dans l’incapacité d’assurer les répétitions et de diriger ce
concert.
Andris Poga, chef assistant de Paavo Järvi depuis deux ans à l’Orchestre de Paris, a accepté de le remplacer.
La Symphonie en ré mineur de César Franck initialement prévue, n’est plus au programme. Elle est remplacée par la Symphonie n°5 de Piotr Ilitch Tchaïkovski.
C'est Georges Prêtre qui fit entrer le Concerto pour deux pianos de Poulenc au répertoire de l’Orchestre de Paris. Poulenc a d’ailleurs composé des concertos uniquement pour clavier et celui-ci a un petit air faussement candide hérité de Satie, très retenu et follement virtuose. Un délice de concert qui offre l’occasion de retrouver Katia et Marielle Labèque.
Quant aux Animaux modèles, ils n’ont encore jamais été joués par l’Orchestre de Paris. Ce ballet commandé par l’Opéra de Paris en pleine occupation allemande (1942) prend pour argument six fables de La Fontaine. Poulenc excelle à jouer de ses instruments pour en camper les personnages.
César Franck composa sa symphonie après que Saint-Saëns eut relancé le goût français pour cette forme. En effet, depuis 1830 avec Berlioz et sa Fantastique, plus aucune symphonie n’avait été écrite de ce côté du Rhin. Franck reprit certaines innovations de Saint-Saëns - comme la présence du clavier dans l’’orchestre - et donna à son œuvre une forme cyclique avec des thèmes récurrents. En fait, même puissamment habillée de cuivres, c’est une intéressante synthèse de styles plutôt qu’une symphonie allemande. Mais dans le climat anti-prussien des années 1880, après la défaite de 1871, sa partition trop wagnérienne apparut irrecevable.
concert.
Andris Poga, chef assistant de Paavo Järvi depuis deux ans à l’Orchestre de Paris, a accepté de le remplacer.
La Symphonie en ré mineur de César Franck initialement prévue, n’est plus au programme. Elle est remplacée par la Symphonie n°5 de Piotr Ilitch Tchaïkovski.
C'est Georges Prêtre qui fit entrer le Concerto pour deux pianos de Poulenc au répertoire de l’Orchestre de Paris. Poulenc a d’ailleurs composé des concertos uniquement pour clavier et celui-ci a un petit air faussement candide hérité de Satie, très retenu et follement virtuose. Un délice de concert qui offre l’occasion de retrouver Katia et Marielle Labèque.
Quant aux Animaux modèles, ils n’ont encore jamais été joués par l’Orchestre de Paris. Ce ballet commandé par l’Opéra de Paris en pleine occupation allemande (1942) prend pour argument six fables de La Fontaine. Poulenc excelle à jouer de ses instruments pour en camper les personnages.
César Franck composa sa symphonie après que Saint-Saëns eut relancé le goût français pour cette forme. En effet, depuis 1830 avec Berlioz et sa Fantastique, plus aucune symphonie n’avait été écrite de ce côté du Rhin. Franck reprit certaines innovations de Saint-Saëns - comme la présence du clavier dans l’’orchestre - et donna à son œuvre une forme cyclique avec des thèmes récurrents. En fait, même puissamment habillée de cuivres, c’est une intéressante synthèse de styles plutôt qu’une symphonie allemande. Mais dans le climat anti-prussien des années 1880, après la défaite de 1871, sa partition trop wagnérienne apparut irrecevable.