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Orchestre de Paris / Klaus Mäkelä

Yuja Wang - Chœur de l’Orchestre de Paris - Stravinski, Rachmaninoff, Duruflé
Concert
Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
Durée : environ 1h30 dont 1 entracte

Programme

Distribution

Igor Stravinski
Ebony Concerto
Serge Rachmaninoff
Concerto pour piano n° 1
Entracte
Maurice Duruflé
Requiem
Orchestre de Paris
Chœur de l'Orchestre de Paris
Chœur de jeunes de l'Orchestre de Paris
Klaus Mäkelä , direction
Yuja Wang , piano
Philippe Berrod , clarinette
Valentina Pluzhnikova , mezzo-soprano
Iurii Samoilov , baryton
Marc Korovitch , chef de chœur
Ingrid Roose , cheffe de choeur
Rémi Aguirre Zubiri , chef de choeur associé
Edwin Baudo , chef de choeur associé
Béatrice Warcollier , cheffe de choeur associée
Nous vous informons que pour des raisons liées à la situation sanitaire actuelle, le programme de ce concert a dû être modifié.
Le Concerto pour piano n°4 de Serge Rachmaninoff et Belshazzar’s Feast de William Walton ont dû être annulés et remplacés.

C'est un programme bigarré que propose l'Orchestre de Paris. Il réunit les accents jazzy du Ebony Concerto d'Igor Stravinski, les assauts romantiques du fougueux Premier Concerto de Rachmaninoff, et la noblesse recueillie du Requiem de Duruflé.

En arrivant aux États-Unis, Stravinski s'intéresse à tout ce qui peut représenter la culture américaine : le cinéma de Walt Disney, la jet-set de Los Angeles, et bien sûr le jazz. Sollicité par le clarinettiste Woody Herman, il écrit donc un Ebony Concerto plein d'humour et de piquant rythmique.

C'est un souffle de fraîcheur similaire qui parcourt le Premier Concerto du tout jeune Rachmaninoff, interprété ce soir par la pianiste Yuja Wang. Écrit à dix-huit ans, alors que le compositeur achève ses études au conservatoire, la partition doit beaucoup aux grands modèles du romantisme que sont Grieg et Schumann. Elle partage leur fougue et leur approche novatrice de l'instrument soliste, tandis que l'on y découvre un langage musical fascinant en éclosion.

À ces deux partitions, répond la solennité du Requiem de Duruflé. S'atteler à une messe des morts après Verdi et Berlioz est un exercice délicat. Impossible de continuer dans la surenchère orchestrale, il faut évoquer la finitude différemment. C'est le choix de Duruflé qui signe ici une partition émouvante et profonde, sans pompe ni grandiloquence. L'émotion intime et recueillie de cette œuvre rare au concert symphonique rappelle Fauré, mais aussi les motets français du dix-septième siècle ou même le chant grégorien.

Karina-Canellakis

Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie

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Comment venir

Porte de Pantin
M5 Métro ligne 5
3B Tramway 3B

Adresse

221 avenue Jean-Jaurès, 75019 Paris

Pour repartir après ce concert

taxi G7