Programme
Distribution
Hélène Grimaud et ses amis de la Camerata Salzburg montrent comment le Concerto K 466 de Mozart indique la route à Beethoven.
Achevé le 10 février 1785 pour être créé le lendemain, le Vingtième Concerto de Mozart commence en ré mineur, signature maussade qu’Amadeus privilégie pour exprimer la colère. Au bout du chemin, le mode majeur – donc la lumière – triompheront malgré tout. Il n’en va pas de même pour la Symphonie n° 40 (1788), tourmentée par une tonalité que son auteur associe alors à la mort – celle, sans doute, de la fille qu’il vient de perdre. Dans tous les cas, le romantisme frappe à la porte. Aussi excentriques que poétiques, les Kreisleriana schumanniennes jouent des contrastes d’atmosphères, qu’elles enrichissent d’une esthétique du fragment très romantique où Chopin s’illustrera lui aussi, par exemple dans ses Préludes. Volontiers mineures, toujours bémolisées, alternant les tempi rapides et lents, les huit pièces du recueil suggèrent le déséquilibre, la désintégration, la convulsion en un moment où ces caractéristiques sont encore génialement maîtrisées par le compositeur.
Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
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