Programme
Distribution
« Série de cérémonies de l’ancienne Russie » selon Stravinski, Le Sacre du printemps est un chef-d’œuvre fondateur de la modernité. Benjamin Attahir se frotte quant à lui au genre de la symphonie concertante avec le concours de Renaud Capuçon.
Le Sacre décrit un rite païen : d’abord, la danse de célébration du printemps et d’adoration de la Terre, véritable transe cathartique ; puis une adolescente est désignée pour être sacrifiée à Iarilo, dieu slave de la nature. Plus que l’argument, c’est l’alliance des rythmes sauvages et des dissonances qui scandalise lors de sa création en 1913. Sept ans après, Stravinski compose dans la veine néoclassique de Pulcinella un Concertino pour quatuor à cordes, qu’il arrangera pour 12 instruments en 1952. « En forme d’allegro de sonate avec une partie nettement concertante du premier violon », ce Concertino introduit fort à propos Layal de Benjamin Attahir, pièce écrite sur le modèle de la symphonie concertante, dans laquelle « le violon qui prend part à l'action peut aussi bien la mener que la suivre, donner l'impulsion ou commenter ce qu'il se passe autour de lui. » Layal signifie « nuits » en arabe, ce qui – au delà de la couleur générale de la pièce – fait écho au nom d'Isaac Stern, qui aurait eu cent ans cette année.
Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
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