Nous sommes au regret de vous annoncer l’annulation de la venue de Kae Tempest au festival Days Off.
L’artiste, qui a contracté la COVID-19 la semaine passée et avait déjà dû annuler sa venue au festival Down the Rabbit Hole samedi dernier, ne s’est toujours pas remis de sa maladie.
Vos billets vont vous être remboursés.
« I’m so sad to have to write another one of these messages - I’ve still got covid. Unfortunately I have no choice but to cancel my show at Days Off Festival in Paris this Friday. I love playing in Paris and have been excited at the prospect of playing the Philharmonie, I hate to cancel and I wish I didn’t have to. Your tickets are refundable from point of purchase. I will be in Paris for the European tour in November I hope some of you may be able to make it to that show instead. I’m so sorry to let you down I don’t take it lightly but I know if I push it too hard now it’s likely to linger. »
Habité, poétique, politique et farouchement contemporain, le spoken word de Kae Tempest prend une dimension particulière sur scène, où l’artiste présentera son très attendu quatrième album.
Posés sur les pages de ses recueils de poésie ou portés par une voix où passent colère rentrée et vulnérabilité, les mots de Kae Tempest vont droit au cœur. À 36 ans, l’artiste britannique occupe une place très singulière sur la scène contemporaine, à la fois figure majeure de la littérature (Lion d’Argent de la Biennale de Venise pour son œuvre poétique, entre autres récompenses prestigieuses) et performer aux avant-postes d’une génération baignée de hip-hop, jazz et musiques électroniques. Une approche ouverte sur le monde tel qu’il est et tel qu’on voudrait qu’il soit, une recherche d’authenticité et de liberté qui ne trace pas de frontières entre les genres musicaux, entre les genres tout court. Non binaire. Depuis son premier et incandescent passage à Days Off en 2017, Kae Tempest a ôté une lettre à son prénom et encore gagné en liberté. Iel présentera les titres d’un quatrième album très attendu, The Line Is a Curve, retrouvailles avec les producteurs poids-lourds Dan Carey et Rick Rubin annoncées par deux singles aux sonorités très électro.
Première partie : Goat Girl
Avec son deuxième album, le quatuor londonien Goat Girl ouvre son post-punk aux joies d’une pop psychédélique inventive.
Accueillies en 2016 par la vénérable maison Rough Trade alors qu’elles avaient tout juste 16 ans, les quatre musiciennes de Goat Girl se sont d’abord inscrites dans la tradition d’un post-punk anglais à la fois nonchalant et énervé, façonné avec des guitares et un peu d’angoisse. Si les titres de leur très remarqué premier album en 2018 étaient l’œuvre de la seule Lottie Pendlebury, leur deuxième essai marque (déjà) un tournant : le bien nommé On All Fours (« à quatre pattes ») est le fruit d’un travail profondément collectif et s’ouvre à des horizons musicaux plus dansants et colorés. Chaque membre du groupe prend désormais part à la composition et à l’écriture de titres plus pop, joyeusement irrigués par des sonorités synthétiques et électroniques.
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Salle des concerts - Cité de la musique
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