Cycles de conférences
•
adulte
•
Salle de conférence - Philharmonie
•
Durée : environ
2h00
Avec 
Cora Joris
, conférencière
Pour écouter la musique d’une oreille nouvelle, ce collège animé par des spécialistes propose un regard singulier sur une œuvre programmée dans l’un des concerts de la semaine. Cette saison, pour accompagner le 250e anniversaire de la naissance de Ludwig van Beethoven, six symphonies et deux concertos du titan, ainsi que de grandes œuvres symphoniques du répertoire.
Unique concerto pour violon composé par Beethoven, le Concerto en ré majeur op. 61 est aujourd’hui l’un des plus joués et des plus appréciés du genre. Outre sa longueur, inhabituelle pour l’époque, et les nombreux retours thématiques, la place singulière qu’il accorde au violon soliste décontenance le public lors de sa création, le 23 décembre 1806. Moins dans la démonstration de virtuosité que dans la délicatesse, le violon répond finement aux interventions d’un orchestre imposant qui annonce et développe les thèmes principaux. Influence du travail orchestral autour des symphonies n° 3 « Eroica », et n° 4 qu'il vient d'achever ? Dès les premières notes, la timbale seule retentit, comme une annonce théâtrale de la longue introduction orchestrale. À des passages musicaux plus menaçants, succèdent des moments d’apaisement et de lyrisme amenés par le dialogue serein que le violon soliste entretient subtilement avec l’orchestre. Comme dans les deux Romances, conçues quelques années plus tôt, violon et légèreté semblent aller de pair… La conférence proposera l’écoute commentée des différents thèmes du Concerto et mettra en évidence leur structure musicale ainsi que leur agencement. Le propos présentera aussi le contexte historique de composition et évoquera la place de l’œuvre dans la période dite « héroïque » de Beethoven.
C’est par l’apprentissage du violon que Cora Joris commence son parcours musical, avant de se tourner vers la musicologie. Après une formation théorique à la Sorbonne et au Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris, elle intègre les classes d’esthétique et de culture du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, où elle poursuit aujourd’hui ses études. Elle nourrit son approche de la musicologie par la pratique de son instrument et expérimente, dans le cadre de son cursus au conservatoire, différentes formes de sensibilisation à la musique.
Unique concerto pour violon composé par Beethoven, le Concerto en ré majeur op. 61 est aujourd’hui l’un des plus joués et des plus appréciés du genre. Outre sa longueur, inhabituelle pour l’époque, et les nombreux retours thématiques, la place singulière qu’il accorde au violon soliste décontenance le public lors de sa création, le 23 décembre 1806. Moins dans la démonstration de virtuosité que dans la délicatesse, le violon répond finement aux interventions d’un orchestre imposant qui annonce et développe les thèmes principaux. Influence du travail orchestral autour des symphonies n° 3 « Eroica », et n° 4 qu'il vient d'achever ? Dès les premières notes, la timbale seule retentit, comme une annonce théâtrale de la longue introduction orchestrale. À des passages musicaux plus menaçants, succèdent des moments d’apaisement et de lyrisme amenés par le dialogue serein que le violon soliste entretient subtilement avec l’orchestre. Comme dans les deux Romances, conçues quelques années plus tôt, violon et légèreté semblent aller de pair… La conférence proposera l’écoute commentée des différents thèmes du Concerto et mettra en évidence leur structure musicale ainsi que leur agencement. Le propos présentera aussi le contexte historique de composition et évoquera la place de l’œuvre dans la période dite « héroïque » de Beethoven.
C’est par l’apprentissage du violon que Cora Joris commence son parcours musical, avant de se tourner vers la musicologie. Après une formation théorique à la Sorbonne et au Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris, elle intègre les classes d’esthétique et de culture du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, où elle poursuit aujourd’hui ses études. Elle nourrit son approche de la musicologie par la pratique de son instrument et expérimente, dans le cadre de son cursus au conservatoire, différentes formes de sensibilisation à la musique.
Salle de conférence - Philharmonie
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