Maurizio Pollini
Programme
Figure familière de la Cité de la musique, puis de la Philharmonie de Paris, un Maurizio Pollini au sommet de ses moyens met en miroir, tout au long d’un programme savamment élaboré, la musique germanique romantique et celle du XXe siècle.
Le 25 juin 2002, Maurizio Pollini donnait à la Cité de la musique un récital passionnant à plus d’un titre. D’abord par la richesse du programme, dans lequel figurent plusieurs œuvres absentes de sa discographie officielle (Fantaisies op. 116 de Brahms ; Klavierstücke de Stockhausen ; Bagatelles de Beethoven). Ensuite par son engagement total, autant physique, mental qu’émotionnel. Pollini met autant de passion à jouer Webern que Brahms : sous ses doigts, les Variations op. 27 du premier sont des pages de chair et de sang. Ce grand beethovénien confère à la « petite » Sonate « À Thérèse » une ampleur peu commune et à l’Appassionata un impact saisissant. Quatre bis concluent ce récital à marquer d’une pierre blanche.