Ils sont particulièrement renommés pour leurs interprétations des œuvres romantiques allemandes, et notamment celles de Schubert (dont ils ont récemment gravé l’intégrale des quatuors à cordes), Schumann ou Mendelssohn. Les membres du Quatuor Modigliani s’attachent pour cette Onzième Biennale de Quatuors à cordes à d’autres œuvres fondamentales du répertoire, en appariant Beethoven et Chostakovitch. Du premier, le Quatuor n° 7 op. 59 n° 1 « Razoumovski », avec lequel le compositeur renouvelle profondément le genre et définit le paradigme sur lequel s’appuieront tous les quatuors du XIXe siècle. Du second, le Quatuor n° 3, qui appartient à tout un ensemble d’œuvres associées aux thèmes de la guerre et de la violence, comme les Septième et Huitième Symphonies.
Après avoir chacun donné un concert « en soliste », les quatuors Modigliani et Leonkoro joignent leurs forces dans le concert de clôture de la Biennale pour interpréter l’Octuor de Mendelssohn, chef-d’œuvre et coup de maître d’un compositeur encore adolescent.