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12e Biennale de quatuors à cordes : une programmation foisonnante

Publié le 25 novembre 2025

— Onzième édition de la Biennale de quatuors à cordes - © Gil Lefauconnier

Du 10 au 18 janvier 2026, la Philharmonie accueille la douzième édition de sa Biennale de quatuors à cordes. Huit jours de concerts réunissant formations internationales de premier plan et jeunes ensembles prometteurs, autour d'un répertoire qui explore toutes les facettes de ce genre à part.
— Quatuor Ébène – Beethoven : Quatuor à cordes n°8 op. 59 n°2 "Razoumovski" (Allegro.) © Philharmonie de Paris

Voici la douzième édition de la Biennale de quatuors à cordes, un rendez-vous spécialement dédié à ce qui est indubitablement un genre « à part » : cette réunion de quatre instruments de la même famille dans un ensemble homogène représente un lieu privilégié de recherche pour les compositeurs, pour qui il est à la fois une épreuve de vérité et une plate-forme expérimentale, voire un chemin de spiritualité.

Pour bien commencer l’année 2026, huit jours de musique où se côtoient interprètes de premier plan et jeunes ensembles prometteurs. Ils sont rejoints par l’Orchestre Français des Jeunes pour le concert de clôture ainsi que par divers luthiers pour un dimanche consacré à la troisième édition du concours international de lutherie du Musée de la musique et de l’association Talents et Violon’celles, dédié à l’alto.

— Quatuor Casals – Schubert : Quatuor à cordes n° 15 © medici.tv

En ouverture et fermeture de ce temps fort consacré au quatuor, un ensemble au premier plan de la scène internationale, familier de la Philharmonie : le Quatuor Ébène, qui avait donné en 2020 une intégrale Beethoven. On les entend d’abord en tandem avec le Quatuor Belcea, avec lequel ils collaborent depuis plusieurs années : le samedi soir, avec l’Octuor d’Enesco, une ample partition d’une grande richesse thématique et contrapuntique, et le dimanche après-midi avec l’Octuor de Mendelssohn, référence du genre. Chacun des octuors est précédé de deux quatuors, donnés par les Ébène le samedi et par les Belcea le dimanche. Le dimanche suivant, le Quatuor Ébène donne la réplique à l’Orchestre Français des Jeunes dans Absolute Jest, où John Adams incorpore des fragments des Opus 131 et 135 ainsi que de la Grande Fugue de Beethoven à son propre langage.

— Le Quatuor Akilone et la compositrice Xu Yi. Échanges et interprétation de "Lontano". © Quatuor Akilone

Tout au long de la semaine, on croise de très grands noms du genre, dont un certain nombre qui sont les invités réguliers de la Philharmonie – Dutilleux, Leonkoro, Béla, Casals, Arod, Jérusalem, Hagen – et d’autres plus rares, parfois programmés pour la première fois, comme les Tana, les Isidore ou les très éclectiques Brooklyn Rider. Pour encore plus de découvertes, il y a « l’après-midi du quatuor », le samedi 10 janvier, qui réunit six quatuors à l’orée de leur carrière, ainsi que l’audition internationale du 17 janvier, qui permet à des ensembles sélectionnés de se produire devant des personnalités du monde musical européen.