Interprété par Joseph Raynaud Palombe, Lucien Sins, Malo Pindat de Quengo de Tonquédec, Méline Gamet et Viggo Ferreira-Redier
Juliette Armanet est très touchée en découvrant les quatre jeunes musiciens interpréter sa chanson Le premier jour du disco. Le morceau est lancé par la Loop Station et commence dans la douceur, avec le chant et le piano, puis l’entrée de la basse et de la guitare fait décoller la dynamique et nous donne envie de danser ! Les enfants prennent plaisir à se donner à fond devant l’artiste, impressionnée par leur travail et leur talent.
Coproduit par Milgram et La Philharmonie des enfants avec la participation de France Télévisions
En association avec le collège Rognoni - Ecole des enfants du spectacle
Transcription de la vidéo :
« On est à la Philharmonie des enfants. Je vais découvrir ce que ces enfants ont préparé comme version du Dernier jour du disco. »
« Franchement, moi personnellement, je me sens pas trop stressé. Je suis trop content de jouer devant Juliette Armanet. C'est un honneur et c'est cool !
- Moi, j'ai envie de jouer là et je suis très content.
- On a fait des auditions collège, on a été choisi. Oui, ça fait très longtemps qu'on fait des répètes.
- C'est spécial.
- On voit vraiment que, pourquoi on a fait tout ça ! Je suis curieux de voir le résultat. Ça va être cool ! »
« Bonjour !
- Bonjour !
- Bonjour. Ça va ?
- Wow !
- Un, deux, Un, deux, trois, quatre. »
C'est la fin. Le tout dernier matin. Le tout dernier jasmin. Ne me lâche pas la main. C'est la fin. Le soleil au lointain, s'écroule seul dans son coin. Ne me lâche pas, je te tiens.
Le dernier jour du disco, je veux le passer sur ta peau, à rougir comme un coquelicot. Le dernier jour du disco, je veux l'entendre en stéréo, et te dire, qu’y a rien de plus beau.
C'est la fin. Les statues d’airain coulent dans leur chagrin, ne me lâche pas la main. C'est la fin. Des rivières du destin, s'affolent comme du satin. Ne te lâche pas, je te tiens.
Le dernier jour du disco, je veux le passer sur ta peau, à rougir comme un coquelicot. Le dernier jour du disco, je veux l'entendre en stéréo, et te dire, qu'y a rien de plus beau.
C'est la fin. Les couleurs, soudain, se confondent, aux fusains. Ne me lâche pas, c'est rien. C'est la fin. Je vois sur le dessin quelque chose de divin. Ton eden, mon jardin.
Le dernier jour du disco, je veux le passer sur ta peau, à rougir comme un coquelicot. Le dernier jour du disco, je veux l'entendre en stéréo, et te dire, qu'y a rien de plus beau.
Le dernier jour du disco. Le dernier jour du disco. Le dernier jour du disco. Le dernier jour du disco. Le dernier jour du disco. Le dernier jour du disco. Le dernier jour du disco, le dernier jour du disco.
Le dernier jour du disco, je veux le passer sur ta peau, à rougir comme un coquelicot. Le dernier jour du disco, je veux l'entendre en stéréo, et te dire, qu'y a rien de plus beau. C'est la fin.
« Waouh ! Bravo, bravo, bravo ! Ah trop bien, merci beaucoup ! Bravo ! Ce lâché de micro était incroyable. T'as onze ans ! Mais c'est un truc de fou ! Tu joues trop bien ! Enchantée ! Bravo ! »
« Toi qu’est-ce qui a fait que t'es allé vers le piano ?
- J'ai beaucoup aimé les touches.
- Tu joues un peu de musique classique, du jazz, de la pop ?
- J'improvise.
- Tu composes des trucs ? Et alors toi alors ?
- Moi à l'origine du batteur.
- Ok. Ouais, t'as l'air très décidé ! Et tu travailles sur des morceaux que t'aimes bien ? Tu écoutes vachement de musique ?
- J'aime bien les chansons françaises et la pop américaine.
- Ah super ! Ok !
- J'ai une question parce que je travaille le morceau en chantant. Je l'ai chanté à ma grand-mère et elle a trouvé que les paroles n'avaient pas beaucoup de sens et elle a rien compris. Après, je l'ai chantée à ma mère, elle a dit...
- Elle aussi elle a rien compris ahah !
- Elle dit tout l'inverse. C'est quoi vraiment toute l'histoire derrière, derrière le morceau ?
- Alors je vais répondre à ta question par une question. Qu'est-ce que vous vous en pensez de cette histoire du dernier jour du disco ? Parce que le disco, c'est pas votre génération.
- Moi j'ai un peu compris que c'était comme la fin d'une soirée, la personne qui est dans la soirée, elle a encore plus envie de profiter de la soirée parce que c'est la fin, c'est à la fin. Et à la fin, c'est “C’est la fin !”.
- Ahahaha
- Ah bah voilà !
- On peut se dire que ça parle de la fin du monde. On peut dire que ça parle de la fin d'un amour. On peut se dire que ça parle d'une durée, d'une nuit, d'une vie dont on a envie de profiter jusqu'au bout. Moi j'aime bien l'idée qu'on comprenne pas tout.
- Et du coup, vous faisiez comment, quand vous vous étiez adolescente et que vous composiez par ce qu’il n’y avait pas, je suppose, qu'il y avait les studios ?
- Alors j'ai des musiciens déjà, tous les deux, donc j'avais beaucoup de musique à la maison, j'écoutais beaucoup de musique jouée par mes parents. Mon père il composait aussi vachement le soir, donc je m'endormais souvent en l'écoutant jouer. Je pense que moi j'ai pas besoin de 1000 trucs pour composer une chanson, juste d'avoir un bon stylo, une bonne feuille. Je ne sais pas. J'imagine que vous avez déjà eu plein de moments où comme ça, où on commence à avoir des émotions pour soi, c'est intime. Ce qui compte, c'est toi, c'est ce que t'as à dire toi, c'est ce que tu ressens toi. Pourquoi t'as choisi la basse par exemple comme instrument ?
- Je sais pas, j'ai essayé une fois et ça m'a plus à fond vraiment. Vraiment, vraiment.
- Et là, pourquoi tu t'es mis à la guitare électrique pour ce morceau particulièrement ?
- J’ai débuté la guitare électrique en septembre.
- Bravo dis-donc, c’est vachement bien. Et alors ? Toi le chanteur ?
- Euh oui.
- T'aimes chanter, tu chantes pour toi, tu chantes quoi ?
- Je chante très rarement avec un public.
- D'accord ! Et là, du coup, ça t'a plu ou t'as trouvé ça relou ?
- Non, non, ça m'a plu, franchement.
- Donc ça va peut-être changer ?
- Ca va peut-être changer.
- C'est des rockers, c’est la tournée qui part ! Mon nouveau band, mon nouveau groupe ! »
« Franchement, Juliette a été trop sympa.
- Ouais, très gentille.
- Moi je l'ai pas vu pleurer donc je sais pas, mais il paraît que oui.
- Il paraît pas : elle a pleuré !
- C'était une expérience très cool. Déjà le fait de le faire avec quatre autres enfants qu’on croise quelques fois au collège mais qu'on n'est pas vraiment, vraiment amis, c'est très cool. Je crois qu'elle a bien aimé notre bah, sa musique qu'on a joué. C'est, ça doit être émouvant.
- Mais ça n'arrive qu'une fois dans une vie quoi. J'imagine que ça n’arrive qu’une fois. »