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Ballets russes
du 6 septembre 2023 au 29 février 2024
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Bertrand Mandico
Jean-Baptiste Doulcet

Ballets russes

Orchestre de Paris - Klaus Mäkelä - Rebecca Zlotowski - Bertrand Mandico - Evangelia Kranioti - Stravinski
Concert avec vidéo
Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
Durée : environ 3h00 dont 2 entractes

Programme

Distribution

Igor Stravinski
L'Oiseau de feu (ballet)
Entracte
Petrouchka (version de 1947)
Entracte
Le Sacre du printemps
Orchestre de Paris
Klaus Mäkelä , direction
Jean-Baptiste Doulcet , piano
Rebecca Zlotowski , film
Bertrand Mandico , film
Evangelia Kranioti , film

En raison de l'ajout de Petrouchka au programme, l'horaire du concert a été exceptionnellement avancé à 19h.

Fruit d’une collaboration avec le Festival d’Aix-en-Provence, ce concert exceptionnel autour de trois ballets mythiques de Stravinski, donne carte blanche à trois vidéastes inventifs : libre rêverie, mais aussi lectures inédites et orientations nouvelles ! 

Créé en 1910, L’Oiseau de feu narre les aventures d’Ivan, fils du Tsar, qui capture un oiseau fabuleux dans le jardin enchanté du sorcier Kastcheï, puis le libère en échange d’une de ses plumes et de sa fidélité. Entre héritage assumé de Rimski-Korsakov et poussée moderniste, la partition est devenue un emblème des Ballets russes de Diaghilev, que la réalisatrice Rebecca Zlotowski (née en 1980) interprète comme une métaphore du cinéma : sur l’écran du jardin de Kastcheï, Ivan fait office de producteur tandis que l’oiseau d’argent allégorise la grandeur et les servitudes du septième art… 

C’est en 1911 que Paris découvrit les frasques du pantin Petrouchka, que Stravinski destinait au ballet. Fêtes foraines et danses colorées se succèdent dans cette œuvre virtuose, que le vidéaste Bertrand Mandico (né en 1971), jouant sur le mot « mannequin », transpose dans le milieu de la mode, livrant une réflexion sur l’humain et l’inhumain, le sentiment et l’artifice.

Pierre de touche de la modernité musicale, œuvre « scandaleuse » par excellence, Le Sacre du printemps (1913) est un condensé d’énergie orchestrale sous la forme d’un formidable « rituel païen ». C’est la réalisatrice Evangelia Kranioti (née en 1979) qui s’en empare, en y voyant une parabole de l’union de l’homme avec une nature sacralisée et féminine, mais aussi, dans une perspective que l’on pourrait qualifier d’éco-féministe, une mise en garde contre la prédation, la domination, l’oppression des femmes et des diverses minorités.

Certaines images peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes ainsi que des personnes non averties.

 

Coproduction Festival d'Aix-en-Provence, Philharmonie de Paris. 

Karina-Canellakis

Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie

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Comment venir

Porte de Pantin
M5 Métro ligne 5
3B Tramway 3B

Adresse

221 avenue Jean-Jaurès, 75019 Paris

Pour repartir après ce concert

taxi G7