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Brahms / Daniil Trifonov

Orchestre national de France - Cristian Măcelaru - Bartók, Brahms
Concert symphonique
Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
Durée : environ 2h10 dont 1 entracte

Programme

Distribution

Béla Bartók
Le Prince de bois (ballet)
Entracte
Johannes Brahms
Concerto pour piano n° 1
Orchestre National de France
Cristian Macelaru , direction
Daniil Trifonov , piano

Nous avons le regret de vous informer qu’en raison des incertitudes et des difficultés d'accès liées aux mouvements sociaux en cours, le concert de ce soir est annulé. Vos billets vous seront remboursés dans les prochains jours.    

Un prince tente de rejoindre la princesse dont il est tombé amoureux, mais une fée entrave sa quête. Il confectionne un pantin qu’il vêt de ses propres habits afin d’attirer l’attention de la belle, laquelle s’éprend du « prince de bois ». Touchée par le désespoir du jeune homme, la fée demande à la nature de le réconforter et lui offre de splendides vêtements. La princesse se détourne alors du pantin, mais une forêt se dresse entre elle et le prince. Après avoir ôté ses somptueux atours et coupé ses cheveux, elle obtient le droit de s’unir au héros. Tel est l’argument que Béla Balázs écrivit à l’intention de Bartók pour le ballet que lui avait commandé l’Opéra de Budapest. L’écriture trop complexe effraya la direction du théâtre et le chorégraphe Otto Zöbisch. Mais grâce à l’obstination du chef d’orchestre Egisto Tango, cette musique chatoyante, aux effluves postromantiques, remporta un triomphe lors de la  première représentation. 

Le Premier Concerto de Brahms découle directement des Sonates op. 1, 2, et 5 que le jeune compositeur, âgé d’une vingtaine d’années à peine, réussissait déjà dans la manière du dernier Beethoven. Robert Schumann, ébloui, entendait dans ces sonates des « symphonies voilées » et prophétisait: « Attendez qu’il ait un orchestre, il vous étonnera ! » Le concerto lui-même est contemporain de la folie, puis de la mort de Schumann, tragédie qui a profondément affecté Brahms. L’ouvrage a été projeté initialement comme une sonate à deux pianos, puis comme une symphonie ; ces aléas, ce laborieux mûrissement n’ont en rien desservi le résultat final, mais ils l’ont certainement conduit à ses dimensions impressionnantes, inédites depuis « L’Empereur » de Beethoven. Ce concerto, outrageusement sifflé lors de sa création, n’a pas manqué de s’imposer par la suite ; avec une prestance sans faille, il nous offre un panorama psychologique du jeune Brahms, ses luttes intérieures, son amour déjà éperdu pour Clara Schumann, sa peur de basculer à son tour dans la folie et toute sa détermination à ramasser ses forces, à donner le meilleur de son génie.

Production Radio France

Concert diffusé en direct sur France Musique

Karina-Canellakis

Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie

Découvrir la salle

Comment venir

Porte de Pantin
M5 Métro ligne 5
3B Tramway 3B

Adresse

221 avenue Jean-Jaurès, 75019 Paris

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