Programme
Distribution
C’est une passionnante photographie de la musique russe autour de 1910 que nous propose cette affiche. Y voisinent les bonds sarcastiques de Petrouchka, la profondeur liturgique des Cloches de Rachmaninoff, et l’intrépide modernisme du jeune Prokofiev.
C’est en 1911 que Paris découvrit les frasques du pantin Petrouchka, que Stravinski destinait au ballet. Fêtes foraines et danses colorées se succèdent dans cette œuvre virtuose.
Exactement contemporaines sont Les Cloches de Rachmaninoff, poème pour orchestre symphonique, chœur et solistes, d’après un poème d’Edgar Allan Poe. Symbolisant les différents âges de la vie, les quatre sections allégorisent une existence placée sous le joug du destin, dont les cloches, jusqu’au glas terminal, scandent le cours.
À la même époque, résonnait à Saint-Pétersbourg, sous les doigts de « l’enfant terrible » en personne, le Premier Concerto de Prokofiev : la modernité radicale, le « motorisme » effréné et la virtuosité endiablée effrayèrent les auditeurs – sentiment partagé par un critique américain qui affirma, quelques années plus tard : « Si c’est de la musique, je crois bien que je préfère l’agriculture ! »
Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
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