Concert vocal
•
Amphithéâtre - Cité de la musique
•
Durée : environ
2h00
dont 1 entracte
Programme
Distribution
Carlo Gesualdo
Ne reminiscaris Domine
Luzzasco Luzzaschi
Dolorosi martir, fieri tormenti
Claudio Monteverdi
Baci soavi, e cari
Luca Marenzio
Baci soavi, e cari
Baci amorosi, e belli
Baci affamati, e 'ngordi
Baci cortesi, e grati
Baci, ohimè, non mirate
Carlo Gesualdo
Tribulationem et dolorem
Hei mihi domine
Luca Marenzio
Tirsi morir volea
Frenò Tirsi il desio
Così moriro i fortunati amanti
Benedetto Pallavicino
Tirsi morir volea
Frenò Tirsi il desio
Così moriro i fortunati amanti
Entracte
Carlo Gesualdo
Madrigaux (livre 1)
Solistes des Arts Florissants
Paul Agnew
, direction
Miriam Allan
, soprano
Hannah Morrison
, soprano
Mélodie Ruvio
, contralto
Sean Clayton
, ténor
Edward Grint
, basse
Carlo Gesualdo est une figure singulière parmi les compositeurs. Issu de la haute noblesse, il a marqué durablement l’histoire de la musique. Paul Agnew et les Solistes des Arts Florissants déflorent les accents inouïs de ses madrigaux.
Son nom et sa musique sont généralement associés au romanesque de sa vie, lequel a contribué à nourrir légendes et mythes plus ou moins inexacts. Gesualdo est connu comme le « compositeur assassin » : d’un naturel sombre, jaloux et tourmenté, il tue en 1590 sa première femme Maria d’Avalos et son amant qu’il a surpris dans les bras l’un de l’autre. Certains ont vu dans son acte criminel la genèse de son œuvre : en réalité, il composait déjà auparavant, mais ses remords et ses désirs de rédemption auraient sublimé son art, donnant lieu à certaines des plus belles pages de la musique. L’avant-gardisme de ses polyphonies vocales, notamment, a contribué à inventer une nouvelle rhétorique musicale. Dans ses madrigaux, il développe une harmonie de plus en plus abstraite, faite de contrepoints et de chromatismes, qui mettent en lumière le texte de manière douloureuse et souvent surprenante…
Son nom et sa musique sont généralement associés au romanesque de sa vie, lequel a contribué à nourrir légendes et mythes plus ou moins inexacts. Gesualdo est connu comme le « compositeur assassin » : d’un naturel sombre, jaloux et tourmenté, il tue en 1590 sa première femme Maria d’Avalos et son amant qu’il a surpris dans les bras l’un de l’autre. Certains ont vu dans son acte criminel la genèse de son œuvre : en réalité, il composait déjà auparavant, mais ses remords et ses désirs de rédemption auraient sublimé son art, donnant lieu à certaines des plus belles pages de la musique. L’avant-gardisme de ses polyphonies vocales, notamment, a contribué à inventer une nouvelle rhétorique musicale. Dans ses madrigaux, il développe une harmonie de plus en plus abstraite, faite de contrepoints et de chromatismes, qui mettent en lumière le texte de manière douloureuse et souvent surprenante…
Concert enregistré par France Musique
Comment venir
Porte de Pantin
M5 Métro ligne 5
3B Tramway 3B
Adresse
221 avenue Jean-Jaurès, 75019 Paris