Programme
Distribution
Concert sans public diffusé en direct et en différé sur Philharmonie Live.
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Interprètes inspirés de l’art monteverdien, Paul Agnew et Les Arts Florissants montrent comment le madrigal d’inspiration profane nourrit le répertoire sacré.
Les « contrafacta » des madrigaux de Monteverdi élaborés par Aquilino Coppini, homme de lettre italien contemporain de Monteverdi sont un complément idéal aux huit livres de Madrigaux qui ont été donnés à la Philharmonie de Paris par Paul Agnew ces dernières années. En effet, il s'agit là de « contrefaçons», autrement dit d'adaptation de madrigaux avec des textes profanes donc – extraits des quatrième et cinquième livres à des textes sacrés. La musique est inchangée, mais le traitement poétique est du plus haut intérêt : au lieu de remplacer les textes profanes par des textes liturgiques, Coppini, dans un étonnant exercice de rhétorique, a modelé les textes sacrés pour les plier aux accents, aux rythmes et aux sonorités des textes profanes originaux dont le contenu franchement érotique trouve, sous la plume de Coppini, une traduction saisissante de l’extase religieuse. Ce passage du profane au sacré est l’occasion d’admirer l’extraordinaire plasticité de l’écriture de Monteverdi qui permet deux lectures très différentes d’une même musique.
Concert enregistré par France Musique
Salle des concerts - Cité de la musique
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