Extraits
Extraits
Les Siècles / François-Xavier Roth
Debussy, Boulez
Enregistré le 28 janvier 2018
(Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie)
Programme
1.
Suite composée de : Gambirsawit, Ketawang Subastawa, Ayak ayakan, Pathetan
02:38
Extrait
2.
Pierre Boulez
Rituel in memoriam Bruno Maderna
02:07
Extrait
3.
Claude Debussy
Nocturnes
01:44
Extrait
4.
Claude Debussy
La mer
01:46
Extrait
5.
Claude Debussy
Première suite : bacchanale
01:20
Extrait
Soin particulier porté aux couleurs et aux timbres, développement proliférant du matériau, fascination pour les poètes symbolistes : les similitudes sont nombreuses entre Claude Debussy et Pierre Boulez, plaçant indubitablement le second dans l’héritage du premier.
Pierre Boulez a du reste été l’un des meilleurs défenseurs de la musique de son aîné, à commencer par son œuvre symphonique, dont il a laissé quelques versions de référence. Il l’a également défendue dans le cadre de ses écrits théoriques ou musicologiques, vantant notamment l’écriture « toute d’élégance, de concision, d’ellipse » des trois esquisses symphoniques qui composent La Mer. Autre triptyque symphonique, écrit quelques années avant La Mer, les Nocturnes trouvent leur source dans la peinture (ce que n’aurait pas non plus renié Boulez) de Whistler : « C’est en somme, écrit Debussy, une recherche dans les divers arrangements que peut donner une seule couleur, comme par exemple ce que serait en peinture une étude dans le gris. »
L’élément déclencheur à l’origine de Rituel est hélas beaucoup plus malheureux, puisque l’œuvre est dédiée à la mémoire de Bruno Maderna, chef, compositeur et ami de Boulez disparu en 1973. Boulez bâtit son rituel (au sens propre du terme, d’un ensemble d’actes codifiés qui se répètent) sur une formule obtenue grâce au sept lettres du nom du dédicataire, laquelle formule est distribuée dans l’espace de concert parmi huit groupes d’instrumentistes — Boulez reprenant ainsi un dispositif auquel Maderna a lui-même eu recours à plusieurs reprises.
L’élément déclencheur à l’origine de Rituel est hélas beaucoup plus malheureux, puisque l’œuvre est dédiée à la mémoire de Bruno Maderna, chef, compositeur et ami de Boulez disparu en 1973. Boulez bâtit son rituel (au sens propre du terme, d’un ensemble d’actes codifiés qui se répètent) sur une formule obtenue grâce au sept lettres du nom du dédicataire, laquelle formule est distribuée dans l’espace de concert parmi huit groupes d’instrumentistes — Boulez reprenant ainsi un dispositif auquel Maderna a lui-même eu recours à plusieurs reprises.
Distribution
François-Xavier Roth
Ensemble de gamelan sekar-wangi
Les Cris de Paris
Les Siècles
Compositeurs - Auteurs
Pierre Boulez
Claude Debussy
À suivre