L’Antarctique est un continent à part, resté terra incognita jusqu’au XIX^e siècle, bien que des mythes sur une Terra Australis aient circulé dès l’Antiquité. Couvert dans sa quasi-totalité d’une couche de glace d’une épaisseur moyenne de 1,6 km, il n’a (que l’on sache) jamais été habité. Seuls y vivent des animaux et des plantes adaptés au froid, au manque de lumière et à l’aridité. Plus grand désert mondial, l’Antarctique possède un statut particulier depuis 1959 : il est destiné à la science, aux actions pacifiques, à la préservation des ressources naturelles et à la protection de la biodiversité. Comme le reste de la planète, il est menacé par le réchauffement climatique, bien qu’il soit difficile d’en mesurer précisément les effets en raison des conditions extrêmes.

L’Antarctique est un continent à part, resté terra incognita jusqu’au XIX^e siècle, bien que des mythes sur une Terra Australis aient circulé dès l’Antiquité. Couvert dans sa quasi-totalité d’une couche de glace d’une épaisseur moyenne de 1,6 km, il n’a (que l’on sache) jamais été habité. Seuls y vivent des animaux et des plantes adaptés au froid, au manque de lumière et à l’aridité. Plus grand désert mondial, l’Antarctique possède un statut particulier depuis 1959 : il est destiné à la science, aux actions pacifiques, à la préservation des ressources naturelles et à la protection de la biodiversité. Comme le reste de la planète, il est menacé par le réchauffement climatique, bien qu’il soit difficile d’en mesurer précisément les effets en raison des conditions extrêmes.

Un certain nombre de livres et de films prennent le « continent blanc » pour décor, et quelques plasticiens, peintres, réalisateurs, écrivains ou musiciens ont pu y pratiquer leur art. Le musicien électronique Molécule (de son vrai nom Romain De La Haye) n’en fait pas partie, mais il est un habitué des expéditions de field recording : Nazaré au Portugal, un chalutier dans l’Atlantique Nord, une expédition au Groenland… Pour la Philharmonie, il propose une immersion live dans le noir et à 360°.

Les deux autres spectacles de ce temps fort « Antarctica » font revivre les aventures de certains de ses explorateurs. Une fiction radiophonique, déployée sur scène, alterne musique (Vaughan Williams, Rautaavara, Sibelius), théâtre et inserts narratifs pour raconter l’histoire du capitaine Scott, explorateur britannique. Celui-ci atteint le pôle Sud en 1912, quelques semaines après ses « découvreurs », les Norvégiens menés par Amundsen, mais ne parvient pas à rentrer sain et sauf. 

Le spectacle de l’Ensemble Calliopée raconte une histoire à peine plus tardive, celle d’Ernest Shackleton et de l’équipage de l’Endurance. Pris dans la glace, le bateau finit par couler et Shackleton et ses marins entament tout un périple afin de sauver leur vie. La musique de la compositrice française Graciane Finzi se joint à la bande son de l’électroacousticien Diego Losa, tandis que Charles Berling en voix off donne à entendre les écrits et journaux des membres de l’expédition. 

Divers ateliers, une table ronde et une rencontre permettent de prolonger ce voyage aux confins du cercle polaire.