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Week-end Minimalismes : Max Richter, Vanessa Wagner, James McVinnie et Maki Namekawa

Publié le 23 octobre 2024

— Minimalismes - © Yoshigo

Le week-end Minimalismes jette quelques coups de projecteur sur ce courant musical apparu dans les années 1960 aux États-Unis et qui continue, soixante ans plus tard, d’inspirer les compositeurs et de renouveler la création.

Parmi les représentants historiques du mouvement que sont Terry Riley, La Monte Young, John Adams, Steve Reich et Philip Glass, le concert du dimanche 17 novembre choisit de se consacrer au dernier. James McVinnie et Maki Namekawa proposent un double récital orgue et piano. James McVinnie a publié il y a quelques années un disque Glass remarqué (The Grid), tandis que la pianiste japonaise est riche d’un compagnonnage de plus de vingt ans avec l’œuvre du compositeur, dont elle a enregistré l’intégrale des études pour piano et créé la Première Sonate pour piano. Ils donnent un florilège d’œuvres qui couvrent quarante ans de création, depuis Mad Rush, écrit à la fin des années 1970, jusqu’à Distant Figure, composé en 2017.

— Philip Glass's — « Distant Figure » — A Passacaglia

Les deux autres concerts du week-end illustrent la vitalité de l’inspiration minimaliste de ces dernières années en se consacrant à une nouvelle génération de compositeurs. Parmi ceux-ci, le pianiste, compositeur et arrangeur Max Richter, considéré comme appartenant au courant post-minimaliste. Il revient à la Philharmonie, accompagné de son quintette à cordes, pour donner en création française In a Landscape : « Pour moi, la musique de ce disque vise à relier ou à réconcilier les polarités. L’électronique et les instruments acoustiques, le monde naturel et le monde humain, les grandes idées de la vie, le personnel et l’intime », confie Richter. En regard, il interprète des pièces tirées de son album The Blue Notebooks, dont la sortie, en 2004, l’avait consacré comme l’une des voix majeures de la création contemporaine.

— Max Richter — On the Nature of Daylight

D’autres voix résonnent chez Vanessa Wagner, dont la proximité avec l’univers minimaliste tout comme la curiosité pour la création contemporaine ne sont plus à prouver. La pianiste donne notamment la parole à Bryce Dessner, Nico Muhly et Caroline Shaw, auxquels elle avait déjà fait les honneurs du disque, notamment avec Study of the Invisible en 2022. « Explorer l’intensité sans déluge de notes, le dépouillement comme mode d’expression me passionne. Il s’agit pour l’interprète de faire ressortir une vraie atmosphère », explique-t-elle.

— Gustave Le Gray de Caroline Shaw interprété par Vanessa Wagner