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le magazine des enfants

Izia - La vague

Les jeunes musiciens interprètent avec fougue le titre La vague sous les yeux de la chanteuse Izia

Interprété par Ethan Darsoulant, Juliano Bouglione, Adam Frottier, Anna Bismuth, Méline Gamet

Avec leur groupe composé d’un violon, d’un violoncelle, d’une batterie, d’un piano et d’un chanteur, les enfants reprennent La vague avec beaucoup d’enthousiasme ! Cette chanson très rock permet au chanteur de se donner à fond, avec la batterie en soutien. Les cordes et le piano apportent de la douceur sur les couplets aux paroles poétiques. Izia est visiblement ravie d’écouter cette interprétation et d’échanger avec les jeunes musiciens sur son parcours et l’héritage de son père, Jacques Higelin.

Coproduit par Milgram et La Philharmonie des enfants avec la participation de France Télévisions

En association avec le collège Rognoni - Ecole des enfants du spectacle

Transcription de la vidéo :

« Je suis Izia et on est à la Philharmonie des enfants pour découvrir une interprétation de La vague

- On va jouer La vague d’Izia devant Izia. C’est quand même important. 

- On ne rencontre pas les artistes connus tous les jours, donc c'est assez sympa.

- Bah je pense quand même que ça va bien se passer. Elle a l'air super sympa, on va lui poser les questions qu'on avait envie de lui poser. 

- Je me sens bien, relaxé et hâte de faire. 

- On est prêts à 10/10. 

- Bonjour ! 

- Bonjour ! »

Il est temps.

Tu t'éloignes si loin de la plage. La terre soudain comme un mirage. Les coraux transpercent la chair de tes flancs, tu disparais dans les courants.

Attirés par le fond. Tu te sens lasse, tu coules. Le reflet des rayons te caresse la joue. La joue.

Je suis la vague qui te ramène sur les récifs quand tu te perds. Je suis le soleil qui te brûle quand tu reviens nue sur les dunes. Je suis la vague qui te ramène. Et le soleil, tu te rappelles ?

« Yeah ! »

Tes signaux. Se perdent dans le souffle du vent. Tu sèmes les rafales et le temps. Sous ta peau le ciel et le sang se mélangent, du sable mouvant jusqu'aux hanches.

Attirée par le fond, tu t'es perdu. Sans doute. Le reflet des rayons te protège de tout. De tout.

Je suis la vague qui te ramène sur les récifs quand tu te perds. Je suis le soleil qui te brûle quand tu reviens nue sur les dunes. Je suis la vague qui te ramène. Et le soleil, tu te rappelles ? 

Je suis la vague qui te ramène sur les récifs quand tu te perds. Je suis le soleil qui te brûle quand tu reviens nue sur les dunes. Je suis la vague qui te ramène sur les récifs quand tu te perds.

Je suis le soleil qui te brûle quand tu reviens nue sur les dunes.

« Ouais ! Bravo ! Yeah ! Bravo. Merci beaucoup. Trop cool ! Je suis un peu stressée d'être devant vous. Vous avez travaillé ma chanson. C'est très émouvant. J'ai adoré la montée sur le pré-refrain quand ça part et tout, c'est trop cool ! Super bien, super bien joué ! Je vous remercie d'ailleurs. Vraiment, merci d'avoir pris le temps de le faire et ça, ça me touche beaucoup.

- Quelles sont vos sources d'inspiration quand vous avez écrit cette chanson ? 

- Dans la vague même si ça parle évidemment de, de la mer, des vagues, qui s’en va et puis revient. En fait, ça parle surtout d'un amour et de quelqu'un qui veut toujours garder l'autre près de soi et qui le laisse jamais vraiment partir. Souvent on écrit des chansons, mais on a pas vraiment conscience de ce qu'on raconte. Tu te dis, j'ai voulu raconter un truc hyper premier degré sur les vagues, sur un mec qui se noie. Et en fait tu réalises en temps réel un peu ce que ton inconscient a voulu dire. 

- Vous écrivez votre arrangement toute seule ou vous faites appel à un arrangeur ? 

- Ce morceau, je l'ai fait avec Johnny Hostile. Mais c'est moi qui l'ai composé au piano. En fait, je joue très mal du piano. Je suis pas du tout pianiste. Je joue très mal de la guitare, mais j'ai une super vibe, tu vois ce que je veux dire ? Genre vraiment énorme, vraiment une grosse vibe. Ce que j'aime faire, c'est que je joue jusqu'à ce que j'entende quelque chose qui me parle et c'est ce que j'ai fait avec la vague et ça a fait sens.

- Est-ce que vous êtes né dans la musique ? Donc des parents musiciens, des grands-pères ? 

- Mon père est chanteur, il s'appelle Jacques Higelin. C'est un très grand chanteur que je vous conseille d'écouter. Et donc moi, j'ai grandi avec cet homme merveilleux et j'étais petite et je le regardais chanter sur scène et j'étais complètement abasourdie, obnubilée. Et quand il sortait de scène, je me rappelle, il était transpirant, plein de sueur et il me prenait dans ses bras comme ça. Et moi je me mettais dans son cou et je sentais sa sueur et j'étais toute trempée et je me disais waouh, putain mais c'est génial quoi ! Et vous ? Tes parents sont ... ? 

- Ben oui, mon père, il est trompettiste et ma mère, elle est chanteuse. Et comme ma famille, c'est la famille du Cirque d'Hiver. Du coup j'ai toujours été...

- Mais non, c'est pas vrai ! 

- Et c'est pour ça que je voulais poser une autre question. Comme je sais que votre père il adorait le Cirque d’hiver, est-ce que vous aussi vous l'aimez ? 

- Mais oui, mais c'est dingue ! Ben oui, j'adore le Cirque d'Hiver et mon père, il a joué là-bas pendant des mois et c'est là-bas qu'on a fait son célébration de départ de la Terre. Les Bouglione nous ont gentiment prêté le Cirque d'hiver. Normalement, il y a que les gens de la famille du cirque et les circassiens qui peuvent célébrer ce genre de choses-là. Et ils ont autorisé papa à le faire et c'était incroyable. On a fait carrément un spectacle. Oui ! Ah, c'est chouette. 

- C'est quoi votre rituel avant un concert ?

- Hum, je m'étire. Je m'étire, je fais beaucoup, beaucoup d'étirements parce que sur scène, j'aime bien courir, j'aime bien sauter, danser, bouger et j'ai pu me blesser vraiment quand je faisais pas ça. Et du coup, j'ai pris maintenant l'habitude de le faire et je reste avec mes copains. On fait des trucs avec nos pieds, on se met en rond et on se checke les pieds. Chacun son truc quoi. »

« Ils sont très sérieux. 

- Oui, c'est vrai, un peu trop je trouve ! 

- C'était super, on a beaucoup aimé. 

- Franchement, c'était une bonne expérience. 

- J'étais fier qu'on ait réussi à faire le morceau ensemble et qu'on ait réussi à bien se comprendre dans la musique et que du coup, elle aime et qu’elle soit à fond. 

- C'était pas simple. On a travaillé pendant longtemps et enfin on a réussi à le faire donc, assez fier de nous. 

- Elle était trop gentille, c'était vraiment une expérience unique. 

- J'étais assez heureuse de la voir sourire. Je partageais un peu son, son humeur. J'étais contente !

- J'étais content de la voir contente et à la fin, j'étais fier de moi. 

- C'est une expérience fabuleuse de travailler une musique pendant longtemps et à la fin, de voir la créatrice de cette musique. C'était super ! »

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