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le magazine des enfants

Philippe Katerine – Louxor, j’adore

Les musiciens du collège Rognoni réinventent le classique Louxor, j’adore de l’artiste Philippe Katerine, puis en profitent pour l’interroger sur son parcours musical.

Interprété par Tim Valentino, Avril Blanc, Joseph Pariaud, Juliano Bouglione et Colette Binet

Le groupe de musiciens interprète Louxor, j’adore de Philippe Katerine avec joie et bonne humeur ! Le jeune chanteur donne tout, soutenu par ses amis à la batterie, à la guitare électrique, au cor et au tuba. On sent que le groupe s’amuse, entre les jeux de regards et le fameux « Et je coupe le son ! » où chacun joue le spectateur déçu. Philippe Katerine se régale et est admiratif de leur performance !

Coproduit par Milgram et La Philharmonie des enfants avec la participation de France Télévisions

En association avec le collège Rognoni - Ecole des enfants du spectacle

Transcription de la vidéo :

« Alors nous sommes à la Philharmonie des enfants. Je suis venu pour écouter des enfants jouer une chanson à moi. »

« Eh bah ça fait deux mois qu’on prépare la chanson.

- Je suis contente d'être ici et je suis contente de passer à la télé. 

- Moi, je suis très contente, mais je suis un peu stressée.

- On est hyper excités de le rencontrer. 

- On a hâte de lui poser des questions et d’en savoir plus sur lui. » 

« Bonjour ! 

- Bonjour ! On applaudit les artistes quand ils rentrent sur scène. 

- Un, deux, trois, quatre. »

J'adore. 

Regarder danser les gens. Oh j’y retourne souvent au bar du Louxor. Regarder danser les gens. J’adore, j'adore, j’adore, j’adore.

Les institutrices, puéricultrices, administratrices, dessinatrices. Les boulangers, les camionneurs, les policiers, les agriculteurs, les ménagères, les infirmières, les conseillères d'orientation, les chirurgiens, les mécaniciens, anh ! Les chômeurs ! 

J’adore !

Regarder danser les gens. Et de temps en temps, je coupe le son ! Ah nan, nan mais pourquoi !? Et je remets le son !

Et je recoupe le son ! Oh non, non, pas encore une fois ! Et je remets le son. Et je recoupe le son ! Encore ? Mais non oh là là, mais Tim ! Et attention, je remets le son ! 

J’adore !

Les gens arrêtent de danser, ils se demandent qui a coupé et ils commencent à m’encercler et là je me sens en danger. Alors je leur dis, prenez-moi, faites-moi n’importe quoi ! Donnez-moi la tête en bas comme la dernière fois !

J’adore.

Regarder danser les gens. Je trouve ça fascinant. Au bar du Louxor, regarder danser les gens.

J’adore, j’adore, j'adore, j'adore. Et je coupe le son ! Ah nan, Tim ! Et je remets le son ! Et je recoupe le son ! Tim, non ! Et je remets le son !

J’adore !

J’adore, j’adore ! J’adore, j’adore ! Et je coupe le son !

« Wouhouhou ! C’est comme ça, il faut remettre le son après ! Bravo ! Mais bon, tout a une fin. » 

« Bravo. Le Tim ça sonne bien, c'est super ! C'est Monsieur Tim hein c'est ça ? Très bien. Bravo ! Quelle justesse ! Merci. Moi je chante beaucoup plus faux, ça fait partie du charme peut-être, mais toi, vraiment, c'est très ajusté. Alors quels sont les cuivres qui sont joués ? Est-ce que vous pouvez les présenter ? 

- Moi je suis au cor 

- Et moi je suis au tuba. 

- Avec plein d'autocollants, je vois ! 

- Oui ! 

- C'est compatible ? 

- Oui !

- Très bien. Et toi, pourquoi la batterie toi ? 

- Je viens d'une famille où on fait beaucoup de spectacle et du coup dès petit, je me suis toujours tout de suite intéressé à la batterie. Maintenant, c'est ma passion.

- C'est vachement bien de jouer de la batterie. Moi j'en ai une chez moi, j'en joue un peu, ça fait vibrer le pantalon. 

- Si vous n'étiez pas devenu musicien, qu'est-ce que vous seriez devenu ? Basketteur peut être ? 

- Basketteur, nan, parce que j'adore ça mais il faut aller vite. Moi, je suis très lent, donc ça, ça l'aurait pas fait. J'aurais bien aimé être entraîneur de basket ou jardinier aussi. J'aurais aussi adoré dessinateur. Je dessine, je dessine beaucoup, mais j'aurais adoré faire ça à plein temps. Et pourquoi t'as pris la guitare toi alors ? 

- En fait, au départ, j'ai fait d'abord du piano, puis du violon et j'ai fait après de la guitare et ça m'a tout de suite beaucoup plus plu.

- Ah d'accord ! 

- Moi j'ai une autre question. Euh, quelle est la chanson que vous préférez chanter sur scène ? 

- De moi ? 

- Oui. 

- J'aime bien chanter cette chanson. Elle est dans une confrontation avec le public, donc le public, il doit réagir immédiatement. S’énerver, et j'ai l'impression que quand on coupe le son, il s'énerve, il s'énerve wouh, wouh, wouh ! Et plus il est hargneux et agressif, plus je me sens aimé dans ce ... Ben oui, parce que au fond, ils en veulent encore que ça veut dire ! C'est vraiment le lion dans l'arène avec celui qui va se faire manger est-ce qu’il va se faire manger ou pas. Parce que des fois j'ai été maltraité quand j'étais petit par des groupes, ça m'est arrivé d'être bouc émissaire. Donc de mettre en scène ça dans une chanson, pour moi, ça me fait du bien. 

- Du coup, les paroles de votre chanson, est-ce qu'elles sont basées sur une histoire vraie ? 

- Il y a plein de mélange dans les chansons. Et ça venait d'une boîte de nuit en Vendée. Moi je viens de la Vendée qui s'appelle le Louxor, et le gars il le disait pas mais il coupait le son et ça rendait très nerveux les gens, jusqu'à l'agressivité. Après, j'ai fantasmé un peu le fait d'être DJ et d'être poursuivi par la foule et d'être à ce moment-là molesté quelque part. Ce qui me plaisait aussi beaucoup. Ça tu, au chant, ça s'entend, parce que tadam ! On m'a dit après, c'est un musicien qui m'a dit mais ça, c'est la victoire. Quand tu sautes d'une octave, c'est des choses victorieuses. Les Romains ils jouaient de la musique, César et tout ça quand ils voulaient envahir les gens. Il y avait cette saute d'octave tadam, les péplum et tout ça. Donc ça, je m'en étais pas rendu compte, mais c'est ce qu'on m'a dit après. Vous, vous lisez la musique ? Tous ce que vous êtes ? Moi je n'écris pas du tout, je la lis pas, pour moi c’est un langage qui passe par mes oreilles. J'en ai deux comme vous, donc plus les oreilles que les yeux ou les narines. 

« J'adore être pris en photo parce que ma mère a toujours dit il est photogénique Philippe. Moi j'y ai cru. » 

« C'était impressionnant, on ne s'attendait pas à le voir aussi chic que ça comme il est dans ses clips, alors là il est bien habillé et tout alors que dans les clips il fait le foufou. Donc c'était vraiment incroyable. 

- C'était bien. 

- Oui, c'était vraiment bien. 

- C'est un petit peu stressant, mais c'était vraiment bien !

- Très sympa ! 

- On sait pas trop comment il va répondre et comment il va réagir à chaque question. Et c'était assez marrant de voir chaque réponse. 

- Des fois il fait des réponses un peu déroutantes, mais ça reste drôle. Je trouvais que c'était un petit peu formidable parce que c'est une chance de rencontrer un artiste comme ça. Et puis j'ai bien aimé lui poser des questions !

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Dans les différents cahiers d’exploration, une section « jeux » spécifiquement conçue pour les enfants sert de support aux activités d’approfondissement. Ces cahiers d’exploration proposent des parcours thématiques mettant l’accent sur des notions complémentaires.