Concert
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Salle des concerts - Cité de la musique
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Durée : environ
2h01
dont 1 entracte
Programme
Distribution
Alban Berg
Quatre pièces pour clarinette et piano op.5
Pierre Boulez
Sonate pour piano n° 2
Anton Webern
Cinq Pièces op. 10
Entracte
Pierre Boulez
Le Marteau sans Maître
Ensemble intercontemporain
Matthias Pintscher
, direction
Salomé Haller
, soprano
Dimitri Vassilakis
, piano
Martin Adamek
, clarinette
Une Biennale Pierre Boulez n’en serait pas une sans un concert de l’Ensemble intercontemporain. Lequel remonte, avec son directeur musical Matthias Pintscher, aux sources esthétiques de la musique de son fondateur : la seconde École de Vienne.
Pierre Boulez lui-même écrit à propos des pièces de l’Opus 10 de Webern, que « la tonalité n’existe plus ; ce n’est plus elle qui organisera le langage et la structure de l’œuvre. Face aux difficultés nouvellement surgies, Webern s’en tient aux formes extrêmement brèves, où tout est essentiel, d’où est exclue toute répétition, même ce que l’on pourrait appeler les répétitions de timbre. Des Quatre Pièces op. 5 de Berg, le même Boulez disait également qu’elles relèvent « d’un geste amorcé dont on sent qu’il pourrait se continuer, se diffuser, se multiplier. Telles les amorces dans le Journal de Kafka, ces pièces nous laissent soupçonner des prolongements non exprimés, au-delà de l'écriture réelle, fermée ». L’influence des sériels est omniprésente chez le premier Boulez. Sa Deuxième Sonate pour piano en est un pur produit, tandis que l’emblématique Marteau sans maître rappelle par son esprit autant le Pierrot Lunaire d’Arnold Schönberg que la Deuxième Cantate d’Anton Webern.
Pierre Boulez lui-même écrit à propos des pièces de l’Opus 10 de Webern, que « la tonalité n’existe plus ; ce n’est plus elle qui organisera le langage et la structure de l’œuvre. Face aux difficultés nouvellement surgies, Webern s’en tient aux formes extrêmement brèves, où tout est essentiel, d’où est exclue toute répétition, même ce que l’on pourrait appeler les répétitions de timbre. Des Quatre Pièces op. 5 de Berg, le même Boulez disait également qu’elles relèvent « d’un geste amorcé dont on sent qu’il pourrait se continuer, se diffuser, se multiplier. Telles les amorces dans le Journal de Kafka, ces pièces nous laissent soupçonner des prolongements non exprimés, au-delà de l'écriture réelle, fermée ». L’influence des sériels est omniprésente chez le premier Boulez. Sa Deuxième Sonate pour piano en est un pur produit, tandis que l’emblématique Marteau sans maître rappelle par son esprit autant le Pierrot Lunaire d’Arnold Schönberg que la Deuxième Cantate d’Anton Webern.
Coproduction Ensemble Intercontemporain, Philharmonie de Paris
Salle des concerts - Cité de la musique
Découvrir la salleComment venir
Porte de Pantin
M5 Métro ligne 5
3B Tramway 3B
Adresse
221 avenue Jean-Jaurès, 75019 Paris
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