Franz Liszt et Igor Stravinski : les deux compositeurs de prédilection de la jeune pianiste géorgienne Khatia Buniatishvili sont à l’honneur le 7 mars.
Voici quelques années déjà que tout le monde s’arrache Khatia Buniatishvili : la pianiste géorgienne installée à Paris a conquis les deux côtés de l’Atlantique, enthousiasmant — pour n’en citer que quelques-uns — Martha Argerich, Gidon Kremer, Renaud Capuçon ou encore Paavo Järvi, avec qui elle collabore régulièrement à Paris. Celle que l’on surnomme “l’enchanteresse du piano” fait jaillir la musique de ses doigts comme un torrent, montrant chez Liszt un mélange de maîtrise et de fougue qui n’appartient qu’à elle. C’est d’ailleurs au compositeur qu’elle avait choisi de consacrer son premier disque, paru avec grand bruit en 2011. Khatia Buniatishvili revient donc à ses amours premières pour son récital à la Philharmonie, presque entièrement lisztien ; elle complète son programme d’une autre œuvre hautement virtuose, la transcription opérée par Stravinski en 1921 de son très beau ballet Petrouchka.