On pourrait laisser ces casseroles chanter pendant des heures. Découvre comment les matières des objets leur donnent un son si particulier !

Cette cuisine miniature présente de vrais ustensiles aux propriétés sonores épatantes. La matière de chacun lui confère un timbre singulier. Cette installation propose ainsi de redécouvrir des objets du quotidien mis en scène pour être grattés, frottés, pincés, tapotés… Les sons générés sont amplifiés par des microphones et écoutés à l’aide de casques, pour un résultat surprenant. Les ustensiles, regroupés et solidement fixés sur des supports, peuvent être mis en vibration par la main des enfants : brosses, fouets, shaker, écumoire, marmites, couvercles, etc. Certains objets pourront également être utilisés pour en faire sonner d’autres !

Est-ce que tu as déjà vu un son ?

Le son est une vibration qui se déplace dans l’air, mais aussi dans l’eau ou dans la matière, à tel point qu’elle fait bouger les éléments autour de nous ! En général, les vibrations sonores sont minuscules et invisibles à l’œil nu. Des expériences ont été mises au point pour les observer, dont l’expérience dite des « figures de Chladni ». Ernst Chladni est un physicien allemand. Il a construit une expérience permettant de visualiser des figures géométriques qui varient en fonction de la fréquence de vibration d’une plaque.

D’incroyables pierres qui sonnent comme des cloches… Tu y crois ? La nature est pleine de sons magnifiques !

Le son peut être grave, comme le rugissement d’un tigre, ou aigu comme le chant d’un oiseau. Le plus souvent, les grands objets produisent des sons graves et les petits objets des sons aigus. C’est le cas de ces pierres sonnantes que l’on peut frapper avec une mailloche afin de comparer leur hauteur. Les pierres ont été soigneusement sélectionnées en fonction de leurs qualités sonores, de telle façon que cette installation soit un véritable instrument naturel !

Écouter de la musique avec son squelette ? Vraiment ?

Alors qu’aucun son n’est perceptible à l’oreille dans cette cabane, des plaques solidiennes permettent d’écouter de la musique directement par les os du coude ou du crâne. Cette écoute solidienne se fait oreilles bouchées afin d’accentuer la perception des vibrations.

On ouvre grand les oreilles, cette cabane obscure abrite des sons à attraper… avec une lampe torche ! Sauras-tu retrouver tous les sons et les classer dans des paysages sonores ?

Cette cabane obscure est une invitation à ouvrir ses oreilles sans le soutien du regard afin de redécouvrir des sons familiers. L’obscurité et le ressort ludique de la chasse sonore composent une expérience unique.

Ces trois géants sont drôlement bizarres… Ils frappent, ils pincent, ils frottent et nous montrent que c’est comme ça qu’on fait sonner une corde !

Pour découvrir le fonctionnement des instruments à cordes, les enfants actionnent trois géants qui déclenchent des sons. Pour une expérience sensible plus forte, les enfants peuvent même glisser leur tête dans les caisses de résonance de chaque géant afin d’entendre les sons « de l’intérieur ».

Un xylophone géant en escalier que dévale une petite bille, à la découverte du principe de percussion !

Les marches sonores sont constituées de lames de bois percutées par une bille remontée en haut des marches grâce à une manivelle activée par les visiteurs. Le son de chaque lame est amplifié grâce à une caisse de résonance. Au contact de la bille, les lames de cette percussion géante vibrent et produisent une suite de sons de différentes hauteurs. Elles créent ainsi une mélodie qui peut être modifiée grâce aux neuf caisses de résonance à deux lames que l’enfant peut faire pivoter à l’aide d’une manette.

Du rythme, une mélodie, des boucles, un peu de scratch, et c’est parti pour un set électro à six mains…

La musique électronique est produite avec des machines et des ordinateurs. Les musiciens les utilisent pour reproduire le son de n’importe quel instrument ou pour fabriquer de nouveaux sons, qu’on appelle « sons de synthèse ». Ils créent des rythmes et des mélodies, qu’ils peuvent répliquer en boucle puis mélanger.
Dans la musique électronique, l’ordinateur est comme un orchestre moderne aux possibilités de sons infinies.

La plus grande flûte que tu aies jamais vue, mélangée avec un orgue ! Il va en falloir du vent pour faire sonner ce géant. Et surtout, s’y mettre à plusieurs !

Pour jouer d’un instrument à vent, il faut d’abord du souffle.
On peut souffler soi-même dans l’instrument (flûte de pan, trompette, didgeridoo…) ou bien utiliser un mécanisme, comme le soufflet, pour faire entrer de l’air dans l’instrument (orgue de barbarie, accordéon…). L’air passe ensuite dans un ou plusieurs tuyaux. Plus un tuyau est grand et long, plus le son émis sera grave, plus un tuyau est petit et court, plus le sons émis sera aigu.

Plus vite ! Moins fort ! Pas besoin de mots, mais bien de gestes précis pour diriger un orchestre symphonique. Expérimente cette incroyable sensation de piloter une œuvre musicale grâce aux simples mouvements de tes bras !

L’orchestre symphonique est composé de plusieurs familles d’instruments. On parle des « cordes » (violon, violoncelle…), des « bois » (flûte, clarinette…), des « cuivres » (cor, trompette…) ou des « percussions » (grosse caisse, cymbale…). Pas facile de jouer tous ensemble ! Alors pour coordonner tous ces instruments, il y a un ou une chef.fe d’orchestre. Avec les mouvements de son corps, il guide les musiciens, indique le tempo (vitesse) et les nuances (intensité) de la musique.

Embarquez pour un voyage dans l’histoire du jazz à travers cent musiques emblématiques !

À l’origine, la musique jazz est orale et spontanée. Les musiciens improvisent devant le public et créent leurs morceaux directement sur scène.

À partir de 1917, les premiers disques diffusent le jazz qui va se répandre dans le monde entier. Qualifié de « musique classique noire » par Nina Simone, une pianiste et chanteuse noire américaine, le jazz inspire de nombreuses générations de musiciens jusqu’au hip-hop, au rap ou au slam d’aujourd’hui.

Des boîtes magiques animées par des théâtres optiques de Pierrick Sorin… Une petite respiration visuelle dans la déambulation du visiteur !

Les boîtes à histoires contiennent deux théâtres optiques mettant en scène des personnages sous forme d’hologrammes : Son et Lumière met en scène une interprétation très personnelles d’un extrait musical de Steve Reich et Les Bruiteurs bruités met en jeu la relation entre image et son en prenant appui sur un drôlatique film d’animation du photographe Bernard Demenge.

Un instrument magique empli de sons et de dessins féeriques qui prennent vie grâce aux touches du clavier. Une invitation à la rêverie !

Le pianographe est un instrument poétique inspiré de l’harmonium (petit orgue d’église) et du synthétiseur. Les touches du clavier ne sont pas ordinaires : elles déclenchent en même temps des sons et des images animées. En jouant sur le clavier, l'enfant crée un spectacle visuel et musical, il choisit différents univers. Les registres sonores compilent des sons d’orgue, de verre frotté ou bien des voix de chœur.

As-tu déjà rêvé de monter sur scène ? Allez hop, choisis ton instrument, et c’est parti pour le show !

C’est un vrai club de rock qui accueille cette expérience, avec un dispositif son et lumière conçu par les techniciens de la Philharmonie de Paris eux-mêmes ! Spots lumineux, caissons de basses, machine à fumée… L’enfant est invité à vivre l’expérience d’un musicien sur scène. Les instruments sont eux aussi bien réels, et adaptés aux enfants même quand ils n’en ont jamais joué. Grâce à leur simplicité ergonomique et au support d’une partition interactive à la manière des jeux vidéo, les enfants vont pouvoir jouer ensemble des compositions spécialement écrites pour cette installation dans différents genres musicaux : rock, pop et hip-hop !

Il va falloir monter dans les aigus pour aller chercher cette balle dans le coin du terrain de pitch-pong. Qui de vous deux chantera le plus juste ?

En général, la voix d’un enfant est plutôt aiguë et celle d’un adulte est plutôt grave, celle d’un homme plus grave que celle d’une femme. Pour autant, chacun d’entre nous peut moduler la hauteur de sa voix. L’installation Pitch Pong est un détournement du jeu vidéo emblématique des années 1970 édité par Atari : Pong. Parmi les tout premiers jeux vidéo d’arcade, inspiré du tennis de table, Pong permettait à deux joueurs de se renvoyer une balle à l’aide de raquettes contrôlées par un joystick. Commercialisé à partir de novembre 1972, il est le premier jeu vidéo à devenir populaire à grande échelle.

Attention, tu n’auras jamais entendu ta voix dans cet état. Fous rires garantis !

Chaque voix est unique. Grâce à elle, nous reconnaissons un ami au téléphone, avant même qu’il ait donné son nom. On dit que chaque voix a son propre timbre. Et des timbres de voix, il en existe beaucoup : des chaudes, des colorées, des glacées, des nasillardes, des chevrotantes, des voix de robots, de souris ou d’ogres ! Cette cabine est un peu magique. Elle permet de changer d’endroit ou de devenir quelqu’un d’autre à mesure que l’on parle ou chante dans le micro et qu’on applique les différents effets proposés.

Un voyage vocal unique autour de la Terre du Petit Peuple de la Philharmonie des enfants. Tu n’imagines pas tout ce que les peuples peuvent faire avec leur voix.

Ce gigantesque globe terrestre illustré par Brecht Evens invite les enfants à un tour du monde des techniques vocales ! Le Petit Peuple de la Philharmonie des enfants habite ce monde fantasmagorique dans lequel tout est musique. Chacun des cinquante-six boutons permet de découvrir une technique vocale remarquable, racontée par un enfant. L’origine géographique et la signification de ce qui est chanté sont présentées avant l’écoute de l’extrait original.

Si tu étais une chanson, laquelle choisirais-tu ? Prépare-toi à enregistrer ton propre portrait !

Portraits qui chantent est un tour du monde en quatre-vingt pas : la tête dans les hublots, on part à la découverte des portraits chantés de personnes qui vivent à proximité de la Philharmonie de Paris.
Après avoir découvert cette galerie de portraits cosmopolite, on peut à son tour enregistrer son propre portrait composé d’une photo et d’une chanson qui nous est chère (une chanson préférée, celle qu’on chante en famille, celle qui nous a bercés…).

Et si on dansait pour faire des rythmes et des sons avec notre corps sous la direction de la chorégraphe Kaori Ito ?

Notre corps est musical. Il suffit de chanter ou d’applaudir pour le constater. Si nous tapons dans nos mains de manière régulière, nous créons une pulsation. Par nos mouvements, il est possible de produire différents rythmes, réguliers ou non, de raconter des histoires, voire de composer de véritables poèmes. La danseuse et chorégraphe Kaori Ito a conçu une création à hauteur d’enfant autour de la notion de corps-musicien.

Vite, compose ton morceau en choisissant tes motifs musicaux, le compositrain va bientôt passer pour jouer ta création !

Ce circuit de train pas comme les autres permet de composer un morceau de musique sans avoir recours à une partition. Le compositrain lit les compositions des enfants faites à partir d’une grammaire de formes et de couleurs. Ce grand circuit est animé par deux trains qui jouent le rôle de têtes de lecture. Quatre postes de jeu sont répartis autour des rails. Ils comportent des rouleaux à plusieurs faces que les enfants font tourner pour modifier la structure mélodique ou rythmique de leur composition. Les combinaisons sont infinies ! À chaque passage devant la station de jeu, le train lira les motifs choisis et révélera la composition.

Et si on changeait la musique d’un film, que se passerait-il ?

La musique a le pouvoir de susciter des émotions comme la joie ou la peur. Au cinéma, elle accompagne une histoire, évoque un personnage ou illustre un évènement. Les musiques de film sont souvent caractéristiques d’un genre cinématographique : une musique plutôt gaie pour le film comique, plutôt lente et triste pour le film dramatique, très rythmée pour le film d’aventure. Que se passe-t-il lorsqu’on change la musique d’un film ? Une autre musique peut provoquer des émotions surprenantes, voire même modifier le sens d’une scène !

Des boîtes magiques animées par des théâtres optiques de Pierrick Sorin… Une petite respiration visuelle dans la déambulation du visiteur !

Les boîtes à histoires contiennent deux théâtres optiques mettant en scène des personnages sous forme d’hologrammes : Son et Lumière met en scène une interprétation très personnelles d’un extrait musical de Steve Reich et Les Bruiteurs bruités met en jeu la relation entre image et son en prenant appui sur un drôlatique film d’animation du photographe Bernard Demenge.

Des noix de coco pour imiter le bruit du cheval ? Tu ne vas pas en croire tes oreilles !

Le bruitage fait partie des étapes clés de la fabrication d’un film.
Il consiste à créer des bruits ou des sons accompagnant les scènes d’un film : une porte qui claque, le vent qui souffle… Pour les élaborer, on utilise une panoplie d’objets souvent insoupçonnés : moulin à café, noix de coco, machine à vent… Avec le bruitage, un personnage prend vie, une histoire se raconte !

Écoute des chefs-d’œuvre voix par voix et compose ta propre expérience grâce à cette console de mixage géante.

Quand la musique est composée de plusieurs voix qui jouent ou chantent en même temps, on parle de polyphonie. Les phrases musicales se superposent, se croisent ou se répondent et construisent une architecture musicale. La polyphonie peut être instrumentale, ou vocale comme dans le chœur. Sur cette installation, des tirettes permettent de faire apparaître ou disparaître les voix au fil de l’écoute. On peut ainsi écouter les voix les unes après les autres, deux à deux ou bien toutes en même temps et découvrir les œuvres musicales proposées de l’intérieur !

Dans cette salle d’opéra miniature, quelques-uns des plus beaux airs de l’histoire de l’opéra sont à découvrir.

Né il y a 400 ans en Italie, l’opéra est une pièce théâtrale chantée. Accompagnés de l’orchestre, les chanteurs y incarnent des héros et héroïnes qui affrontent des épreuves pour accomplir leur destin !
Les compositeurs d’opéra écrivent pour différents registres vocaux (grave ou aigu, léger ou puissant) afin de représenter le caractère de chaque personnage.

Change de perruque pour adopter un nouveau style… de musique ! Alors, lequel préfères-tu ?

Dans cette installation, chaque casque représente un style de musique : baroque, électro, salsa, hard rock ou reggae. Il suffit de se glisser sous un casque pour découvrir un style musical : même si la mélodie reste reconnaissable, l’arrangement réalisé transforme complètement le morceau. Il est possible de découvrir trois mélodies dans cinq styles différents : les reconnaîtras-tu ?

Une sortie en lumière, et en musique !

Le couloir de sortie propose un finale en apothéose pour accompagner les enfants vers leur retour au monde réel. De même que la fin d’un concert ou d’une expérience musicale est un moment privilégié dont on se souvient, le couloir de sortie donnera à écouter un « finale musical » galvanisant, donnant de l’énergie et imprimant un ultime souvenir musical.

Un parcours sonore drôle et poétique disséminé au sein de la Philharmonie des enfants. Arriverez-vous à tous les trouver ?

Wladimir Anselme a imaginé une série de saynètes fantasques mettant en scène les personnages du Petit Peuple dessinés par Brecht Evens, à débusquer dans les murs du lieu. Ces récits sont drôles et poétiques, teintés de surréalisme et bigarrés. Libre aux visiteurs de les écouter et de découvrir ainsi leurs mystères. Il semblerait d’ailleurs que plusieurs de ces personnages se soient égarés sur ce site internet…

Module à venir

Commencer l’aventure par une expérience physique et sensible qui prépare à la visite…

Cette entrée dans le parcours est destinée à préparer les enfants à la visite et les sensibiliser à l’écoute et au silence. C’est une transition entre le dehors (espace d’attente) et le dedans (intérieur de la Philharmonie des enfants).
Ce couloir est composé de plusieurs sections alternant espaces absorbants et réverbérants.

Tu connais sans doute les salles de cinéma. Mais as-tu déjà entendu parler d’un cinéma pour les oreilles ?

Ce studio engage le spectateur dans une expérience audiovisuelle immersive en combinant de manière inédite un système de diffusion sonore 3D avec un dispositif de projection vidéo panoramique sur quatre murs.
Véritable « cinéma à écouter », cet espace permet la création exclusive de films musicaux, de contes, de captations de concert ou d’expériences sonores qui plongent le spectateur dans un voyage auditif unique.