
Deuxième saison comme directeur musical pour Klaus Mäkelä !
Pour des raisons techniques, nous n’avons pas pu ouvrir à la vente les activités et spectacles enfants et famille. La mise en vente est reportée au jeudi 2 juin, 12h.
Découvrez les temps forts de la nouvelle saison !
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À partir de la saison 2022/23, les concerts en soirée débuteront à 20h.
Dans la continuité de l’hypothèse pythagoricienne d’une « musique des sphères », ce concert nous entraîne dans un voyage cosmique, entre philosophie, poésie astronomique et imaginaire spirituel. En astre nouveau : une création de Jimmy López.
Prodigieuse alchimie sonore que la fusion des couleurs orchestrales avec la magie à la fois éthérée et incarnée de la voix : l’exploration de Ligeti, le symbolisme de Debussy nous préparent au choc esthétique et mystique de la Turangalîla-Symphonie.
Au voyage temporel et spirituel promis par l’archet de Gautier Capuçon dans Schelomo, répondent deux partitions emblématiques : merveilleux populaire et danse « barbare » avec L’Oiseau de feu, poudroiement formel et radicale modernité avec Jeux.
Tableau scandinave avec la séduction de Peer Gynt, hymne à la Norvège, et l’intense Symphonie n° 2 de Nielsen, qui fut aussi un grand violoniste. Du violon ? Comptons sur l’archet de Maria Dueñas pour enflammer le redoutable Concerto de Tchaïkovski !
Partition totémique, Le Sacre du printemps magnifie la force tellurique de l’orchestre, quand le Concerto en sol rayonne d’une modernité subtile. Deux piliers du répertoire, accompagnés d’une passionnante création de Kaija Saariaho.
Sur scène et sur grand écran, petits et grands suivent un drôle de professeur dans une observation musicale de la nature : fascinant microcosme du monde pittoresque des insectes avec Roussel, déambulation dans un zoo parfois très humain avec Saint-Saëns !
Dialogue lumineux des solistes avec l’orchestre chez Beethoven, majesté brahmsienne obtenue par décantation de l’élément populaire, hédonisme sensuel, baigné de lumière antique du Faune de Debussy : toute la palette orchestrale est ici rassemblée !
Précédé d’une rencontre exceptionnelle avec Betsy Jolas, dont l’Orchestre de Paris a le privilège de créer une nouvelle partition, ce concert nous plonge, avec Mahler, dans une dialectique existentielle entre joie et détresse, finitude et résurrection.
Précision sonore au scalpel et raffinement avec Webern, éventail expressif et formel avec Lutosławski : quel meilleur compagnonnage pour le lyrisme brahmsien, porté à incandescence par l’archet de Gil Shaham ?
À l’instar de la célèbre « Pathétique », la Symphonie n° 5 de Tchaïkovski confie à l’orchestre le livre secret d’une âme à la fois angoissée et idéaliste. En regard, c’est toute la verve du jeune Beethoven qui déferle sous les doigts de Martha Argerich.
Délices de l’effroi et du grotesque, étrangeté de la communication entre les mondes : l’univers gothique de Tim Burton resplendit dans cet Étrange Noël de monsieur Jack, porté par l’Orchestre de Paris jouant la brillante partition de Danny Elfman.
Avec sa musique électrisante, ses « tubes » inoubliables, ses chorégraphies à la modernité stupéfiante, West Side Story brille au fronton du « Musical ». Une occasion exceptionnelle de redécouvrir le film de Wise et la grisante partition de Bernstein !
La vaste et fertile Finlande domine ce programme, avec la création exceptionnelle du Concerto pour orgue de Salonen et la plus exaltante des Symphonies de Sibelius, tandis que Stravinski, amoureux de la précision sonore, célèbre le timbre des vents.
Préparé par des ateliers pour être dégusté en famille, ce concert dessiné en direct confie à Dominique Bertail le soin de laisser s’envoler son imaginaire sur l’œuvre la plus picturale de Moussorgski, les célèbres Tableaux d’une exposition.
Passionnants contrastes, avec l’un des bijoux du premier Mozart, une symphonie de Kurt Weill tout imprégnée de son infaillible sens de la scène, et « L’Inachevée » : prodige schubertien, et l’une des plus illustres pages de toute la musique.
Textures sonores irréelles de Saariaho, lyrisme irrésistible du Concerto de Sibelius sous l’archet de Janine Jansen, monumentalité et démesure de la Fantastique : tous les charmes et les pouvoirs de l’orchestre se pressent sur cette affiche !
C’est avec une grande tristesse que nous avons appris la disparition de Nicholas Angelich, décédé le 18 avril 2022 des suites d’une longue maladie. Nous étudions le devenir de ces concerts et vous informerons prochainement de la nouvelle programmation.
C’est avec une grande tristesse que nous avons appris la disparition de Nicholas Angelich, décédé le 18 avril 2022 des suites d’une longue maladie. Nous étudions le devenir de ce concert et vous informerons prochainement de la nouvelle programmation.
C’est un immense livre symphonique qui s’ouvre et se referme dans ce programme où la prodigalité mélodique schubertienne, offrant des sommets d’émotivité, est recueillie, puis partagée, par un chef de légende.
Deux icônes contrastées de l’art russe s’exposent ici aux regards : le romantisme passionnel de Tchaïkovski et la modernité « barbare » de Prokofiev. En événement : la création du nouveau Concerto de Lindberg, sous les doigts électrisants de Yuja Wang.
La fascinante « correspondance des arts » et ses prolongements philosophiques dominent ce concert : la musique y répond à la peinture, représentée par le bouillant et tragique Basquiat, ou à la poésie poignante, existentielle, de W.H. Auden.
La participation de Denis Matsuev à ce concert est annulée. Son remplacement est en cours.
Grisante et poignante soirée russe avec la Rhapsodie de Rachmaninoff confiée aux doigts incandescents de Beatrice Rana, et le monument de force, de tragédie et d’ambiguïté que constitue, chez Chostakovitch, sa grande symphonie « de guerre ».
Film légendaire, pierre de touche du cinéma expressionniste et de l’imaginaire dystopique, Metropolis est l’un des chefs-d’œuvre de Fritz Lang – poème visuel qui trouve son pendant musical dans la partition de Martin Matalon, dirigée par Kazushi Ōno.
À la faveur d’une magnétique esquisse cosmique ou de miroitantes peintures marines, c’est aux mystères du « paysage musical » que nous initie ce programme, complété, sous les doigts de Lise de la Salle, par l’envoûtant Concerto n° 2 de Chopin.
Accompagnant Sol Gabetta dans le poignant Concerto n° 2 de Chostakovitch, deux partitions témoignent respectivement de l’influence du jazz, au premier chef l’impressionnant Belshazzar’s Feast de Walton, sur un sujet tiré du Livre de Daniel.
Forme expérimentale porteuse d’un message émancipateur, Cortèges est né de la rencontre d’artistes en quête de nouvelles dynamiques plastiques et sonores : un geste résolument contemporain, en dialogue avec l’icône moderniste qu’est l’art de Varèse.
L’irrésistible brio de Marsalis et de son Orchestre enflamme les musiciens parisiens pour un événement exceptionnel : la création du Concerto pour violon par sa dédicataire, et une Jungle Symphony à la (dé)mesure de New York !
Suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la Philharmonie de Paris a pris la décision de modifier sa programmation et d’annuler ou d’adapter certains concerts.
Après un Chostakovitch de tout premier ordre il y a quelques années avec l’Orchestre de Paris, le tandem Lisa Batiashvili-Paavo Järvi donne cette fois le Concerto pour violon de Beethoven avec l’Orchestre du Concertgebouw.
De Jean Sibelius à Steven Stucky, de la Finlande à la Californie, en passant par Samuel Barber et New York, Esa-Pekka Salonen fait le pont entre son pays natal et le prestigieux San Francisco Symphony, dont il est chef principal depuis 2020.
Pour leur deuxième concert parisien, le San Francisco Symphony et Esa-Pekka Salonen nous embarquent aux États-Unis, avec deux œuvres nées à New York et une création de Gabriella Smith. Au piano, Yuja Wang s'empare du Troisième Concerto de Rachmaninoff.
Grand invité de la Biennale Pierre Boulez, Daniel Barenboim, à la tête de la Staatskapelle Berlin, insère le Livre pour cordes dans un héritage inattendu : celui d’Hector Berlioz et de Franz Liszt dont Martha Argerich interprète le Premier Concerto.
Yannick Nézet-Séguin galvanise les forces vives du Met Orchestra dans les rythmes endiablés de West Side Story et les contrastes de Roméo et Juliette. Renée Fleming et Thomas Russell le rejoignent dans un Otello verdien plein d'émotions.
Fin de saison berliozienne par l’orchestre du Metropolitan Opera et Yannick Nézet-Séguin, devenu en septembre 2018 directeur musical de la prestigieuse institution new-yorkaise. Joyce DiDonato est la soliste de la symphonie dramatique Roméo et Juliette.
Danse, opéras, ciné-concerts
Danse, opéras, ciné-concerts
Fascinée depuis ses débuts de compositrice par la voix et ses possibilités, avec ou sans électronique, en même temps que par les voix des poétesses de tous horizons, Marta Gentilucci s’essaie pour la première fois à l’opéra.
Voilà bien longtemps que l’œuvre d’Herman Melville passionne Olga Neuwirth. En 2011, elle lui rendait hommage dans un opéra atypique, mêlant installation, théâtre, musique et vidéo et transcendant les frontières de genre : The Outcast.
Initié en 1977 et achevé en 2003, Licht (Lumière) échappe à tous les qualificatifs : au fil de ces sept opéras, durant un total de 29 heures, Karlheinz Stockhausen tente de créer tout un univers, en y rejouant le grand combat du bien contre le mal.
Proposition hybride entre installation audiovisuelle et performance scénique, conçue par Ryoji Ikeda avec les Percussions de Strasbourg, 100 Cymbals confère aux cymbales un champ d’expression semblant s’étendre à l’infini et génère un monde inouï.
Avec sa musique électrisante, ses « tubes » inoubliables, ses chorégraphies à la modernité stupéfiante, West Side Story brille au fronton du « Musical ». Une occasion exceptionnelle de redécouvrir le film de Wise et la grisante partition de Bernstein !
Avec 3S, création récente au dispositif hybride très élaboré, Sidi Larbi Cherkaoui – représentant majeur de la danse contemporaine en France – déploie sur scène une méditation approfondie, à grande portée, sur la solitude dans le monde d’aujourd’hui.
C’est indubitablement la grande oubliée du groupe des Six : Marie Jacquot et Dominique Reymond, avec la complicité de l’Orchestre de chambre de Paris et de Marie Perbost, font revivre Germaine Tailleferre.
Concert insolite proposé par la comédienne et chanteuse Justine Curatolo avec la pianiste Élisa Bellanger et la dessinatrice Marion Auvin, Poupoule met musique(s) et dessin(s) en intime résonance pour célébrer la créativité débridée de Francis Poulenc.
Spectacle magique, narré par un conteur-marionnettiste en compagnie de deux ensembles instrumentaux, Le Mariage d’Abimanyu – dont le récit provient du Mahabharata indien – nous fait découvrir le wayang kulit, théâtre d’ombres emblématique de Bali.
Théâtre d’ombres comptant parmi les plus beaux trésors de la culture indonésienne, le wayang kulit – classé au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO – se découvre avec Ombres épiques, un spectacle envoûtant, propre à ravir un public de tous âges.
Divisée en deux parties, chacune introduite par une pièce musicale au gamelan, cette soirée de grande ampleur met en exergue plusieurs fleurons de la danse balinaise, dont le Legong Kraton, ballet royal narratif, sommet de l’art chorégraphique classique.
Dans Pierrot Lunaire / Lost in Dance, Saburo Teshigawara et Rihoko Sato saisissent l’essence de l’École de Vienne pour créer un spectacle multidisciplinaire, en collaboration avec les solistes de l’Ensemble intercontemporain.
Alliant science-fiction, danse, mapping vidéo et musique électronique, l’artiste multimédia Marc de Blanchard et la chorégraphe Fanny Paris donnent forme à Allo Cosmos, drôle de rêverie scénique dans les étoiles, haute en couleur et riche en surprises.
Danseur et chorégraphe usant d’un langage très ludique, Pierre Rigal se lance avec Suites absentes dans un drôle de duo/duel, à l'aide d'un piano mécanique jouant tout seul une suite de Bach : un concert-spectacle imprévisible et irrésistible.
Film légendaire, pierre de touche du cinéma expressionniste et de l’imaginaire dystopique, Metropolis est l’un des chefs-d’œuvre de Fritz Lang – poème visuel qui trouve son pendant musical dans la partition de Martin Matalon, dirigée par Kazushi Ōno.
Sur scène et sur grand écran, petits et grands suivent un drôle de professeur dans une observation musicale de la nature : fascinant microcosme du monde pittoresque des insectes avec Roussel, déambulation dans un zoo parfois très humain avec Saint-Saëns !
Préparé par des ateliers pour être dégusté en famille, ce concert dessiné en direct confie à Dominique Bertail le soin de laisser s’envoler son imaginaire sur l’œuvre la plus picturale de Moussorgski, les célèbres Tableaux d’une exposition.
Joyau intemporel du cinéma burlesque, coréalisé et interprété par un Buster Keaton à son zénith, Le Cameraman – grand classique des ciné-concerts – inspire ici à Vincent Delerm un accompagnement musical très enlevé, en accord parfait avec les images.
Voilà bien longtemps que l’œuvre d’Herman Melville passionne Olga Neuwirth. En 2011, elle lui rendait hommage dans un opéra atypique, mêlant installation, théâtre, musique et vidéo et transcendant les frontières de genre : The Outcast.
« Mein Traum » : le concert orchestré par Raphaël Pichon pour Pygmalion et Stéphane Degout prend pour titre le nom d’un des rares textes laissés par Schubert, une étrange narration fantasmatique où s’exprime l’affectivité du compositeur.
Familière de la Philharmonie, notamment avec Raphaël Pichon et l’ensemble Pygmalion, Sabine Devieilhe se produit cette fois dans un format récital avec piano, dans lequel les Parisiens n’ont pas encore eu l’occasion de l’entendre.
Initié en 1977 et achevé en 2003, Licht (Lumière) échappe à tous les qualificatifs : au fil de ces sept opéras, durant un total de 29 heures, Karlheinz Stockhausen tente de créer tout un univers, en y rejouant le grand combat du bien contre le mal.
Cecilia Bartoli, qui célèbre le chant mozartien, est accompagnée par l’ensemble dont elle est la directrice artistique, Les musiciens du Prince – Monaco, placés sous la direction de Gianluca Capuano, l’un de ses proches collaborateurs.
William Christie et Les Arts Florissants racontent l’histoire de deux amis appelés Georg, multi-instrumentistes virtuoses et compositeurs géniaux. Si semblables en apparence, Telemann et Haendel ont pourtant suivi des trajectoires très différentes.
Véronique Gens restitue le monologue déchirant d’une femme au téléphone, quittée par son amant : le texte de Cocteau, qu’Éluard trouvait trop impudique, inspire à Poulenc un opéra en un acte en forme de douloureux exutoire.
Le duo formé par Georg Nigl et Olga Pashchenko dans un concert qui explore les méandres de l’âme humaine, des lieder de Schubert et de Beethoven au Vermischter Traum de Wolfgang Rihm, donné en création française.
Orphée et Eurydice, c’est le mythe fondateur de la musique, emblématique de son mystère et de son pouvoir face aux forces des ténèbres. De ce mythe, Gluck a tiré son chef-d’œuvre, qui servira de matrice et de modèle à tous les opéras sérias qui suivront.
Avec Salomé et Elektra, Richard Strauss a marqué l’histoire de l’opéra au XXe siècle. On sait moins qu’il a composé le ballet Josephs Legende, que Mikko Franck a dirigé à l’Opéra de Vienne et dont il nous révèle la version de concert.
Véronique Gens, Lea Desandre : deux personnalités musicales qui semblent se répondre, d’une génération à l’autre. Deux destinées, unies par des liens de confiance et d’amitié, et marquées par la rencontre d’un même mentor, William Christie.
Paul Agnew et Les Arts Florissants proposent une expérience édifiante : confronter un même livret de cantate, Mein Herze schwimmt im Blut, mis en musique par Johann Sebastian Bach et par l’un de ses contemporains, Christoph Graupner.
Après une inoubliable intégrale des symphonies de Beethoven, déroulée entre 2019 et 2021, Jordi Savall et Le Concert des Nations se tournent vers la Missa solemnis, considérée par le compositeur comme son plus grand ouvrage.
Accompagnant Sol Gabetta dans le poignant Concerto n° 2 de Chostakovitch, deux partitions témoignent respectivement de l’influence du jazz, au premier chef l’impressionnant Belshazzar’s Feast de Walton, sur un sujet tiré du Livre de Daniel.
Yannick Nézet-Séguin galvanise les forces vives du Met Orchestra dans les rythmes endiablés de West Side Story et les contrastes de Roméo et Juliette. Renée Fleming et Thomas Russell le rejoignent dans un Otello verdien plein d'émotions.
Fin de saison berliozienne par l’orchestre du Metropolitan Opera et Yannick Nézet-Séguin, devenu en septembre 2018 directeur musical de la prestigieuse institution new-yorkaise. Joyce DiDonato est la soliste de la symphonie dramatique Roméo et Juliette.
Amateur des programmes de récital thématiques, Pierre-Laurent Aimard déroule le fil rouge du genre musical de la fantaisie, depuis la Renaissance de Sweelinck jusqu’à la seconde moitié du XXe siècle d’Andreï Volkonski.
C’est la troisième fois que Yo-Yo Ma enregistre les six Suites pour violoncelle seul de Bach, mais il ne s’en lasse pas : son dernier disque s’intitule Six Evolutions et il le mènera pour une grande tournée sur les six continents.
Programme résolument russe pour le duo de pianistes Ludmila Berlinskaïa et Arthur Ancelle, qui a récemment fêté sa première décennie. Borodine et Rimski-Korsakov y voisinent avec l’« Européen » Tchaïkovski et le Rachmaninoff des mélodies.
Piotr Anderszewski fait dialoguer Bach et Beethoven – autrement dit, ce que le chef, pianiste et compositeur Hans von Bülow considérait comme « l’Ancien » (Le Clavier bien tempéré) et « le Nouveau Testament » (les sonates de Beethoven) du piano.
Chantée par Baudelaire, explorée par le Huysmans d’À Rebours, l’expérience synesthésique constitue un pari poétique relevé par Klaus Mäkelä au violoncelle, et le créateur de parfum Francis Kurkdjian : un Bach éternel et sensoriel !
La compositrice franco-américaine Betsy Jolas a rendu tant d’hommages à ses aînés au fil de ses œuvres qu’il il n’est que justice de l’honorer à son tour. C’est ce que font les musiciens de trois ensembles en résidence à la Philharmonie de Paris.
À l’avant-garde depuis 20 ans, le Quatuor Diotima s’est donné pour mission de faire vivre ce répertoire. Il met ici ses talents conjugués au service de Beat Furrer et Philippe Manoury, ainsi que de la jeune Ying Wang, Chinoise installée à Berlin.
Une grande complicité les unit depuis qu’ils ont commencé de parcourir le monde ensemble voilà deux décennies : Jean-Guihen Queyras et Alexandre Tharaud reviennent à la Philharmonie dans un programme de Marin Marais à Poulenc.
Autour de l’Octuor op. 7 d’Enesco, une œuvre complexe et passionnante, Nicolas Dautricourt réunit tout un groupe d’amis musiciens, pour la plupart instrumentistes à l’Orchestre de Paris ou l’Orchestre Philharmonique de Radio France.
« Le Davidoff » est l’un des fleurons des collections du Musée de la musique, qui possède cinq violons du légendaire luthier Antonio Stradivari. Sayaka Shoji le joue dans la Troisième sonate pour violon et piano de Brahms et les Märchenbilder de Schumann.
Plus de soixante ans de carrière n’ont en rien entamé l’amour que porte Pollini à son instrument : les récitals du pianiste italien, qui a déclaré qu’il jouerait jusqu’à son dernier souffle, sont de rares moments de communion musicale.
Les quatuors de Ligeti nous le montrent à deux périodes clefs de sa vie : le premier est composé à Budapest, mais ne sera créé qu’après son exil en Autriche. Le second, écrit quinze ans plus tard, est celui de l’épanouissement esthétique du compositeur.
Rares sont les pianistes à connaître aussi bien les Études de Ligeti. Ancien de l’Ensemble intercontemporain, Pierre-Laurent Aimard a côtoyé le compositeur, qui lui a dédié plusieurs de ces pages virtuoses, lieu d’une recherche pianistique unique.
Dans le cadre du programme « Rising Stars » du European Concert Hall Organisation (ECHO), Cristina Gómez Godoy au hautbois est accompagnée par le pianiste Mario Häring et l'altiste Sara Ferrández.
Après son concert du printemps 2022 tout entier consacré à Bach, Jean Rondeau revient à la Philharmonie pour un programme plus divers qui lui donne l’occasion de faire sonner les instruments du Musée de la musique.
En janvier 2021, le récital d'Alexandre Kantorow n'avait pu se tenir dans sa configuration habituelle. Le pianiste français inscrit à son programme deux partitions redoutables, ainsi qu'un florilège de lieder de Schubert arrangés par Liszt.
Le « Livre » : pour un compositeur désireux, à l’époque, de faire table rase du passé, voilà un titre truffé de références. Pierre Boulez revoit pourtant ici de fond en comble forme et écriture musicales, sans pour autant négliger l’expressivité.
S’il est un « domaine » que l’Ensemble intercontemporain connaît mieux que tout autre, c’est bien l’œuvre de Pierre Boulez, son fondateur. Les Solistes inscrivent ici son œuvre soliste et chambriste dans une filiation allant de Debussy à Eötvös.
Avec son fils Michael au violon et le compositeur Jörg Widmann à la clarinette, Daniel Barenboim rend hommage à un ami de la famille, Pierre Boulez, et à son œuvre résolument avant-gardiste pour l’électronique en relation avec le jeu instrumental.
Aventureux quatuor à cordes explorant un univers musical en perpétuelle expansion depuis les années 1970, le Kronos Quartet joue pour la première fois en France Sun Rings, ample et envoûtante pièce de Terry Riley inspirée par la conquête spatiale.
En trois temps, trois compositeurs et trois périodes, les trois ensembles en résidence à la Philharmonie de Paris se donnent la réplique, d’un répertoire à l’autre, par-delà les siècles. Trois temps, mais une seule musique : une et indivisible.
Pour leurs retrouvailles sur scène, William Christie et Jordi Savall ont élaboré un programme réunissant quelques-unes des pièces particulièrement chéries de Geneviève de Chambure, tirées du répertoire baroque français du XVIIe siècle.
La fine fleur des musiciens de notre temps rend hommage au patriarche du violon, ami de Menuhin et Oïstrakh, interprète incendiaire de Bartók, Sibelius et Kreisler, styliste incomparable et personnalité foncièrement libre.
Pianiste loué pour sa maîtrise hors du commun du clavier et son panel de sonorités d’une étonnante variété, Arcadi Volodos est un artiste en quête de vérité. Sous les doigts de ce sorcier, Schumann et Scriabine apparaissent dans toute leur pureté.
Véritable trésor musical national de l’Ouzbékistan, dont l’intense éclat poétique éblouit immanquablement, le maqom resplendit de tous ses feux avec ce concert qui rassemble une dizaine d’artistes autour de la grande figure iconique Nodira Pirmatova.
Reliant deux villes de renommée mondiale, cette soirée propose un parcours à travers les musiques d’Ouzbékistan – de chants soufis à une cérémonie festive en passant par le shashmaqom, art multiséculaire alliant musique instrumentale, chant et poésie.
Formation emblématique du jazz américain contemporain, en gravitation libre depuis 40 ans, le quatuor Quest distille une musique moderniste au confluent de plusieurs styles – marquée en particulier par John Coltrane – qui prend tout son relief en live.
Sous la conduite experte de Christophe Dal Sasso, trois remarquables saxophonistes – David El Malek, Stéphane Guillaume et Rick Margitza – se réapproprient Three Quartets, album essentiel de Chick Coréa au croisement du jazz et de la musique classique.
Ayant accompli un parcours impressionnant, le saxophoniste Kenny Garrett brille de longue date au firmament du jazz américain. Doté d’un souffle puissant et contrasté, souvent flamboyant en live, il dirige pour ce concert un quintette aux éclats intenses.
Spectacle magique, narré par un conteur-marionnettiste en compagnie de deux ensembles instrumentaux, Le Mariage d’Abimanyu – dont le récit provient du Mahabharata indien – nous fait découvrir le wayang kulit, théâtre d’ombres emblématique de Bali.
Passé maître dans l’art du gamelan de style javanais, l’ensemble français Genthasari – en activité depuis 2011, sous la direction de Christophe Moure – propose un concert sur le plus prestigieux gamelan du Musée de la musique, offert à la France en 1887.
Divisée en deux parties, chacune introduite par une pièce musicale au gamelan, cette soirée de grande ampleur met en exergue plusieurs fleurons de la danse balinaise, dont le Legong Kraton, ballet royal narratif, sommet de l’art chorégraphique classique.
Deux pianistes inspirés venant de sphères musicales différentes – Thomas Enhco et Maki Namekawa – s’emparent de The Köln Concert, mythique album live de Keith Jarrett, et restituent l’incroyable luminosité de cette musique en liberté.
Avec The Dead Lecturers, le poète Thomas Sayers Ellis et le saxophoniste James Brandon Lewis – deux hérauts hyperactifs de la scène afro-américaine – orchestrent un ardent flux de sons et de mots en forme d’hommage à la créativité de Jean-Michel Basquiat.
Expérimentateur atypique de la scène française, ayant notamment élaboré les concepts d’ultrascore et d’harmonisation du réel, Chassol dévoile une création musicale conçue en résonance avec des personnages et motifs récurrents de l’œuvre de Basquiat.
Ambassadrice étincelante du jazz vocal le plus suave, la chanteuse américaine Stacey Kent – particulièrement appréciée en France – présente sur scène son majestueux album I Know I Dream : The Orchestral Sessions avec l’Orchestre national d’Île-de-France.
L’irrésistible brio de Marsalis et de son Orchestre enflamme les musiciens parisiens pour un événement exceptionnel : la création du Concerto pour violon par sa dédicataire, et une Jungle Symphony à la (dé)mesure de New York !
Jane Birkin se montre bouleversante dans Oh ! Pardon tu dormais…, son superbe nouvel album studio adapté de sa pièce de théâtre éponyme. Elle le présente en live, avec la participation exceptionnelle d'Étienne Daho avec qui elle a réalisé l’album.
Astre légendaire du rap français, toujours aussi lumineux, MC Solaar célèbre la réédition récente de ses trois premiers albums avec un concert au format orchestral qui confère un rayonnement maximal à son répertoire musical.
Enfants & Familles
Les concerts (pas vraiment) classiques
Enfants & Familles
Les concerts (pas vraiment) classiques
Sur scène et sur grand écran, petits et grands suivent un drôle de professeur dans une observation musicale de la nature : fascinant microcosme du monde pittoresque des insectes avec Roussel, déambulation dans un zoo parfois très humain avec Saint-Saëns !
Précédés d’une ou de plusieurs répétitions, ces concerts invitent les spectateurs à prendre part au spectacle depuis la salle. Ils accompagnent les artistes qui sont sur scène en chantant ou en jouant des extraits d’œuvres préparés au préalable.
Concert réunissant Ceilin Poggi (chant), Thierry Eliez (piano) et Ilya Green (dessins en direct), Balladines fait jaillir en scène un bouquet de douces mélodies subtilement revisitées. Original et sensible, le résultat a de quoi ravir un large public.
Variation sur le conte d’Andersen imaginée par l’autrice Julie Martigny et le compositeur Julien Le Hérissier, Ondin et la Petite Sirène prend la forme d’un conte musical participatif plongeant au cœur des questionnements écologiques de notre temps.
Transformer la Philharmonie en veillée de Noël ? Il suffit de se joindre aux chœurs d’enfants et de jeunes pour (re)découvrir quelques-unes des mélodies les plus attachantes de la Nativité. Un voyage enchanté à vivre en famille !
Précédés d’une ou de plusieurs répétitions, ces concerts invitent les spectateurs à prendre part au spectacle depuis la salle. Ils accompagnent les artistes qui sont sur scène en chantant ou en jouant des extraits d’œuvres préparés au préalable.
Concert insolite proposé par la comédienne et chanteuse Justine Curatolo avec la pianiste Élisa Bellanger et la dessinatrice Marion Auvin, Poupoule met musique(s) et dessin(s) en intime résonance pour célébrer la créativité débridée de Francis Poulenc.
Préparé par des ateliers pour être dégusté en famille, ce concert dessiné en direct confie à Dominique Bertail le soin de laisser s’envoler son imaginaire sur l’œuvre la plus picturale de Moussorgski, les célèbres Tableaux d’une exposition.
Dans Murmures machines, les musiciens Antoine Berland et Denis Brély, tous deux membres du collectif Les Vibrants Défricheurs, partagent l’espace sonore avec une kyrielle d’instruments automates et des voix enregistrées pour un résultat absolument inouï.
Voilà plus de 40 ans que le San Francisco Symphony est engagé dans des actions de sensibilisation et de pédagogie auprès des publics, jeunes et moins jeunes. Une formidable expérience mise aujourd’hui au service des musiciens amateurs d’Île-de-France.
Théâtre d’ombres comptant parmi les plus beaux trésors de la culture indonésienne, le wayang kulit – classé au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO – se découvre avec Ombres épiques, un spectacle envoûtant, propre à ravir un public de tous âges.
Alliant science-fiction, danse, mapping vidéo et musique électronique, l’artiste multimédia Marc de Blanchard et la chorégraphe Fanny Paris donnent forme à Allo Cosmos, drôle de rêverie scénique dans les étoiles, haute en couleur et riche en surprises.
Ouvert tous les jours
Ouvert tous les jours
Exposition
Le Grand bestiaire sonore
du 20 septembre 2022 au 29 janvier 2023
Exposition
Le Grand bestiaire sonore
du 20 septembre 2022 au 29 janvier 2023
Exposition
Rébellion afrobeat
du 20 octobre 2022 au 11 juin 2023
Exposition
Rébellion afrobeat
du 20 octobre 2022 au 11 juin 2023
Exposition
Virtuosité sonore
Du 6 avril au 30 juillet 2023
Exposition
Virtuosité sonore
Du 6 avril au 30 juillet 2023
Festival du 2 au 13 juillet 2022
Découvrez la programmation détaillée et réservez dès maintenant.
The Smile, Celeste, Kae Tempest, Jarvis Cocker, Kings of Convenience, Andrew Bird & l’Orchestre national d’Île-de-France, St. Vincent, Lucie Antunes, Leonie Pernet, Benjamin Epps, ...
Festival du 31 août au 11 septembre 2022
Découvrez la programmation détaillée et réservez dès maintenant.
Jacob Banks, Abdullah Ibrahim, Kokoroko, Roberto Fonseca, Cimafunk & Fred Wesley, Tank and the Bangas, Angel Bat Dawid, Emile Parisien, Chief Adjuah (Christian Scott), Kenny Barron & Dave Holland, Knower, …
3e édition
du 12 au 16 avril et du 2 au 3 mai 2023
3e édition
du 12 au 16 avril et du 2 au 3 mai 2023
Le « Livre » : pour un compositeur désireux, à l’époque, de faire table rase du passé, voilà un titre truffé de références. Pierre Boulez revoit pourtant ici de fond en comble forme et écriture musicales, sans pour autant négliger l’expressivité.
Grand invité de la Biennale Pierre Boulez, Daniel Barenboim, à la tête de la Staatskapelle Berlin, insère le Livre pour cordes dans un héritage inattendu : celui d’Hector Berlioz et de Franz Liszt dont Martha Argerich interprète le Premier Concerto.
S’il est un « domaine » que l’Ensemble intercontemporain connaît mieux que tout autre, c’est bien l’œuvre de Pierre Boulez, son fondateur. Les Solistes inscrivent ici son œuvre soliste et chambriste dans une filiation allant de Debussy à Eötvös.
Avec son fils Michael au violon et le compositeur Jörg Widmann à la clarinette, Daniel Barenboim rend hommage à un ami de la famille, Pierre Boulez, et à son œuvre résolument avant-gardiste pour l’électronique en relation avec le jeu instrumental.
Le Musée de la musique de la Philharmonie de Paris possède une vaste collection d'instruments et d'œuvres d'art et propose 3 expositions chaque saison.
Pour accompagner les enfants qui font leurs premiers pas dans la musique, les ateliers développent la créativité, la curiosité, l’écoute et préparent à de futurs apprentissages. Une véritable séance de partage à vivre avec ou sans parents, dans la sensibilisation à la créativité collective.
Qu’elle soit classique, traditionnelle ou actuelle, la pratique musicale à la Philharmonie se décline en un vaste panel d’ateliers en cycles ou séances de découverte, tant en semaine que le week-end.
Rencontres, débats, conférences ou colloques sont l’occasion de partager avec les artistes ou des spécialistes des moments conviviaux et enrichissants, sur tous les genres musicaux.
Deuxième saison comme directeur musical pour Klaus Mäkelä !
Cité de toutes les musiques, la Philharmonie de Paris inscrit au cœur de sa démarche le dialogue constant entre des formes et des disciplines différentes en direction de tous les publics.
Vaste pays d’Asie centrale, l’Ouzbékistan s’est constitué un univers musical à son image : ouvert, bigarré et fluctuant.
De grands concerts en projection immersive, des pochettes de vinyles, des costumes flamboyants, des archives et des photographies inédites.
Conçue en collaboration avec le Musée des beaux-arts de Montréal, cette exposition événement propose un regard neuf sur l’œuvre du peintre américain, pour qui la musique a été un fil rouge.
L’exposition donne à entendre la voix des animaux et les œuvres qu’ils inspirent.
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