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C’est une passionnante photographie de la musique russe autour de 1910 que nous propose cette affiche. Y voisinent les bonds sarcastiques de Petrouchka, la profondeur liturgique des Cloches de Rachmaninoff, et l’intrépide modernisme du jeune Prokofiev.
Œuvre inclassable, faite pour les tréteaux d’un théâtre itinérant tout en évoquant les « désastres de la guerre », l’Histoire du soldat est une partition pleine de surprises, l’une des plus originales de Stravinski.
Méditative, cosmique, sombre, lyrique, mystérieusement spéculative, la plus longue des symphonies de Mahler constitue une expérience musicale unique, au bout de l’expressivité orchestrale et des sortilèges de la voix.
Entre délices paradisiaques et visions infernales, ce programme nous emmène des mélopées orientalistes de Schéhérazade à la jubilation buffa d’Offenbach, en passant, avec Daníel Bjarnason et Martin Grubinger, par une démoniaque expérience rythmique !
La Légende de Joseph confie à la danse le soin de traduire les tortures de la foi et du désir, quand le Concerto pour violon impose sa juvénile vitalité. Deux œuvres de jeunesse de Strauss en miroir du chef-d’œuvre testamentaire de César Franck.
Hédonisme sensuel du Faune de Debussy, enchantements équivoques du Mandarin de Bartók… À ces myriades de couleurs orchestrales répondent, confiés aux doigts de Yuja Wang, les sommets jumeaux du répertoire que sont les deux concertos de Ravel !
Nouveau coup de maître du duo Benjamin/Crimp dans ces « leçons » à l’intensité tragique, projetant sur la scène, avec la force d’un Shakespeare, la lutte à mort des passions exacerbées. Un événement digne d’Hamlet !
Folklore subtil de Prokofiev, citations acidulées de Chostakovitch, imaginaire musical d’un Beethoven à la recherche d’une Arcadie champêtre : trois visages du matériau populaire se rencontrent sur cette affiche exceptionnelle.
L’Orchestre de Paris se met à l’eau et le public est invité à se mouiller avec lui, en suivant Sabine Quindou et sa tortue de mer qui nous dévoilent l’importance vitale de l’eau et des océans, avec la complicité de Beethoven, Respighi et Debussy.
L’Orchestre de Paris se met à l’eau et le public est invité à se mouiller avec lui, en suivant Sabine Quindou et sa tortue de mer qui nous dévoilent l’importance vitale de l’eau et des océans, avec la complicité de Beethoven, Respighi et Debussy.
Deux visages du voyage se contemplent : les séductions d’un exotisme fantasmé, avec les partitions de Saint-Saëns et Ravel, et le voyage « intérieur », avec la profondeur élégiaque de Dowland et la plus douloureuse des symphonies schumaniennes.
Les normes de la symphonie sont pulvérisées dans cette partition mythique, à laquelle un imprésario offrit son surnom « des Mille », et que Mahler conçut comme un hymne à l’étincelle créatrice, au génie de l’humanité et à l’immensité de l’univers.
Il n’est pas rare que les partitions inachevées soient aussi les plus accomplies : ainsi de la plus mystérieuse des symphonies schubertiennes, devenue emblématique du répertoire, et du chef-d’œuvre tardif de Bruckner, riche d’introspection métaphysique.
Deux partitions emblématiques de la musique russe se contemplent : le microcosme onirique de Casse-Noisette façonné par Tchaïkovski, et l’odyssée virtuose, à la fois lyrique, épique et nostalgique, dans laquelle nous entraîne le concerto de Rachmaninoff.
Alchimie subtile des styles et des époques à l’affiche, avec deux grands maîtres de la tradition germanique, Bach et Brahms, dialoguant avec les textures moirées de Ligeti et une pièce contemporaine d’Unsuk Chin dédiée à un autre géant : Beethoven.
Figure tutélaire de la modernité, fondateur de « l’École de Vienne », Arnold Schönberg incarne un tournant esthétique, lié à l’histoire la plus tourmentée du vingtième siècle : douze stations ne sont pas de trop pour approcher un tel phénomène.
Atteindre la paix du fond de la détresse, pressentir l’abîme au cœur de la sérénité : c’est le paradoxe de ce programme où la sérénité du Concerto pour clarinette de Mozart contraste avec une Sixième de Mahler pleine de drames, de chaos et de menaces.
Soirée de contrastes, qui voit se répondre le magnétisme cosmique d’Anna Thorvalddottir, la vigueur narrative d’un Strauss à la posture presque autobiographique et le romantisme éperdu, à la fois tendre, épique et lyrique, du jeune Chopin.
Esa-Pekka Salonen capture les Images de Debussy dans les filets de l’orchestre, Jean-Yves Thibaudet les ponctuant de poésie pianistique, comme pour annoncer les galvanisantes Noces de Stravinski, rehaussées par les images inédites d’Hillary Leben.
Engagé cette saison dans l’exploration de la notion musicale d’image, Esa-Pekka Salonen entraîne l’orchestre dans les arcanes de la peinture tout en habillant de couleurs la figure paternelle par excellence : Bach.
Dans cette « Carte blanche » donnée à Esa-Pekka Salonen, c’est l’espace lui-même qui est au centre de ce programme, où l’impressionnant Kraft de Marcus Lindberg prélude à une exploration, à la pointe des musiques actuelles, sur les espaces sonores.
Fruit d’une collaboration avec le Festival d’Aix-en-Provence, ce concert exceptionnel autour de deux ballets mythiques de Stravinski, donne carte blanche à deux vidéastes inventives : libre rêverie, mais aussi lectures inédites et orientations nouvelles !
Deux monuments du répertoire russe se font face : le Concerto n° 2 de Prokofiev, saturé de fureur moderniste, et l’une des Symphonies les plus glorieusement narratives de Chostakovitch, vraie page d’histoire et réquisitoire contre toutes les tyrannies.
La fidélité au romantisme comme essence même de la musique caractérise le superbe « Double concerto » de Max Bruch, quand le Quatuor de Brahms, transformé par Schönberg en « Cinquième symphonie », rayonne de maîtrise et de secrète modernité.
Prolixe, incroyablement inventif, toujours surprenant, Haydn semble avoir à la fois inventé et dépassé le « style classique ». Preuve en est avec ce programme contrasté, auquel une création d’Helen Grime ajoute une touche d’émouvant hommage.
Hommage au génie insatiable, et plein d’ironique spiritualité de Haydn, avec ce programme électrisant, s’achevant sur la sorcellerie des textures sonores de Ligeti, micropolyphonies dans lesquelles la musique semble à la fois naître et se désagréger.
C’est entre religiosité et paganisme que retentissent les excès galvanisants, entre la table et l’autel, des Carmina Burana. En prime, une création de la compositrice coréenne Unsuk Chin, maîtresse des couleurs et des textures oniriques.
Dernière œuvre pleinement achevée de Bruckner, la Symphonie n° 8 déploie une force sans égale, comme si le compositeur, dans un geste épique de synthèse testamentaire, avait voulu écrire non pas son dernier opus, mais bien l’ultime symphonie.
Mémorable célébration beethovénienne avec ce concert qui fait voisiner une œuvre rare et presque oubliée, le Chant élégiaque, avec le monument culturel, devenu l’étendard des Lumières européennes, qu’est la Neuvième Symphonie.
Captivant jeu d’ombres et lumières dans ce programme où le voyage nocturne de Schönberg, explorant les limites de la passion, prélude à la fresque ardente, mais baignée de clair-obscur, que Mahler consacre à la vie idéale.
Les doigts de Lang Lang dans un bouillant Concerto de Saint-Saëns, la création française d’une pièce magnétique de Miroslav Srnka, une symphonie de Mozart célébrant l’hédonisme parisien. Autant de raisons de se précipiter sur ce concert-événement !
En organisant la coalition des timbres individuels et du collectif orchestral, Superorganisms de Miroslav Srnka fonctionne comme une ode à l’orchestre, celui-là même dont Klaus Mäkelä magnifie la plasticité dans Mozart, Saint-Saëns et Mendelssohn !
Kirill Petrenko est de retour à Paris avec « ses » Berliner Philharmoniker, deux ans après les deux soirées de concert mémorables qui avaient permis au public parisien de l’entendre pour la première fois depuis sa prise de fonction.
L’Orchestre symphonique d’Israël dans son répertoire de prédilection, avec le Concerto pour violon de Tchaïkovski et la Première Symphonie de Brahms, deux œuvres écrites à la fin de la décennie 1870.
Parfois surnommée « Tragique », la Symphonie n° 6 du compositeur autrichien impressionne par sa puissance émotionnelle. Simon Rattle et l’Orchestre de la Radio bavaroise, à la réputation mahlérienne bien établie, en sont les interprètes de choix.
La première soirée des concerts consacrés à Rachmaninoff par le Philadelphia Orchestra, à l’occasion des 150 ans de la naissance du compositeur, met en regard la Deuxième Symphonie de 1907 et le Quatrième Concerto pour piano, plus tardif.
Le Philadelphia Orchestra, dépositaire d’une tradition rachmaninovienne depuis leur collaboration au siècle dernier, met en regard pour sa deuxième soirée dédiée au compositeur la Première Symphonie et la Rhapsodie sur un thème de Paganini.
Fondée en 2021 par Stéphane Lissner, l’Académie du Teatro San Carlo s’est imposée en deux saisons comme une ambassadrice d’excellence de la prestigieuse maison d’opéra napolitaine. Hommage à Mozart et à cinq compositeurs liés à la capitale française.
L’Orchestre de chambre de Lausanne, aux côtés de son directeur artistique Renaud Capuçon, dans un programme qui couvre quelque 170 ans de musique germanique, depuis le Concerto n° 5 de Mozart jusqu’aux crépusculaires Métamorphoses de Strauss.
Programme d’inspiration très italienne (avec la Symphonie n° 4 de Mendelssohn et Aus Italien de Strauss) pour le concert du Chicago Symphony Orchestra dirigé par Riccardo Muti à l’occasion de leur « last tour ».
C’est dans un esprit profondément chambriste que Yuja Wang partage ce programme contrasté avec le Mahler Chamber Orchestra. Électron libre dans la cosmogonie du piano, la jeune Chinoise est aussi meneuse d’orchestre pour cette conversation inspirée.
Formation de légende dont la signature sonore est celle des plus grandes d’Europe, l’orchestre amstellodamois sonne ici, sous la direction de Myung-Whun Chung, dans son répertoire de prédilection, Mahler. Emanuel Ax les rejoint pour jouer Mozart.
Au printemps 2023, Janine Jansen mettait son Stradivarius de 1715 au service de Mozart, pour une tournée de concert en compagnie de la Camerata Salzburg. Ils jouent les prolongations à Paris, où Haydn est également convié.
L’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig compte parmi les fidèles invités de la Philharmonie de Paris. Ce diptyque témoigne de sa fréquentation assidue des symphonies de Tchaïkovski avec Andris Nelsons et de sa connivence avec Leonidas Kavakos.
Depuis 2018, l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig présente, sous la baguette de son chef permanent Andris Nelsons, l’intégralité des symphonies de Tchaïkovski, entrelacées d’ouvertures témoignant tout autant du génie coloriste du compositeur russe.
Le programme de Simon Rattle exalte ce que la musique américaine a de plus flamboyant, de la Symphonie n° 3 de Roy Harris aux rythmes incomparables de Gershwin, jusqu’à une création de John Adams, compositeur parmi les plus acclamés de notre temps.
À la tête du London Symphony Orchestra, Simon Rattle dirige l’enivrant Concerto pour violon de Brahms, monument du genre, avec Isabelle Faust en soliste, avant de se confronter à l’audacieuse et foudroyante Symphonie n° 4 de Chostakovitch.
Partenaires complices, Daniel Harding et Maria-João Pires interprètent un des concertos les plus familiers de Mozart, avant que le chef britannique ne s’empare d’Ainsi parlait Zarathoustra de Strauss, lié pour toujours au film de Stanley Kubrick.
C’est le plus connu des trois concertos de Dvořák : l’Opus 104 chante ce soir sous l’archet de Pablo Ferrández, que la critique tient pour le « nouveau génie du violoncelle ». Le Czech Philharmonic l’accompagne dans sa langue maternelle.
Ni les gravures de Firkušný ni la rencontre entre Sviatoslav Richter et Carlos Kleiber n’auront suffi à imposer le Concerto pour piano de Dvořák. Pas de quoi décourager Bertrand Chamayou, secondé par Semyon Bychkov et le Czech Philharmonic.
Après leurs concerts conjoints fin 2021 à la Philharmonie, où on les avait entendus dans un répertoire de la première moitié du XXe siècle, Daniel Harding et Renaud Capuçon reviennent pour donner le nouveau Concerto pour violon de Thierry Escaich.
Claudio Abbado nous a quittés il y a dix ans, au terme d’une vie dédiée à la musique. Martha Argerich – qui fut très proche du maestro – et Antonio Pappano rendent hommage à cette figure inoubliable de la direction d’orchestre du XXe siècle.
C’est bien un « nouveau monde » que redéfinit Gustavo Dudamel avec le Los Angeles Philharmonic, invoquant un esprit créatif et une dynamique illimités. Une vision partagée par María Dueñas qui, à tout juste vingt ans, enflamme la scène internationale.
L’opéra Sun & Sea (Marina) de la compositrice et plasticienne lituanienne Lina Lapelytè nous plonge dans la langueur d’une journée estivale en bord de mer. Une performance au parfum d’iode qui alerte sur les conséquences du dérèglement climatique.
Inspirés par les nations emblématiques du rugby, la cheffe Zahia Ziouani, le chorégraphe Mourad Merzouki et le metteur en scène Laurent Soffiati entraînent amateurs et professionnels à croiser l’émotion du sport, du chant, de la danse et des mots.
Composé entre 1998 et 2003, Sonntag aus Licht est le dernier volet achevé du cycle Licht de Karlheinz Stockhausen. Créé de manière posthume en 2011, il célèbre l’union mystique de Michael et d’Ève, ainsi que le bannissement de Lucifer.
Composé entre 1998 et 2003, Sonntag aus Licht est le dernier volet achevé du cycle Licht de Karlheinz Stockhausen. Créé de manière posthume en 2011, il célèbre l’union mystique de Michael et d’Ève, ainsi que le bannissement de Lucifer.
Lorsqu’ils créent Einstein on the Beach en juillet 1976 à Avignon, Philip Glass, Bob Wilson et Lucinda Childs lancent un monumental pavé dans la mare opératique, tout en revenant aux sources du genre : le mythe.
En 1988, Les Arts Florissants faisaient découvrir l’un des joyaux du baroque anglais, The Fairy Queen de Purcell. Près de trente-cinq ans plus tard, les voilà qui revisitent cette œuvre attachante en compagnie du chorégraphe Mourad Merzouki.
Figure tutélaire de la modernité, fondateur de « l’École de Vienne », Arnold Schönberg incarne un tournant esthétique, lié à l’histoire la plus tourmentée du vingtième siècle : douze stations ne sont pas de trop pour approcher un tel phénomène.
Avec sa nouvelle création Pelléas etc., le chorégraphe Thierry Thieû Niang s’appuie sur Fauré, Sibelius et Augusta Read Thomas pour interroger, en croisant artistes amateurs et professionnels, l’intimité qui se noue entre générations éloignées.
Die Soldaten, le grand opéra de Zimmermann, a été créé à Cologne en 1965 par Michael Gielen. Rarement donné en France, il est aujourd’hui dirigé par François-Xavier Roth à la tête du Gürzenich-Orchester Köln.
Entre 1993 et 1996, Phil Glass compose un triptyque opératique d’après Jean Cocteau : Orphée, La Belle et la Bête et Les Enfants terribles. L’arrangeur Michael Riesman en a tiré des suites pour deux pianos, à l’intention de Katia et Marielle Labèque.
Benjamin Millepied et Nico Mulhy, qui se sont rencontrés en 2006, collaborent depuis sur toutes les scènes internationales. Aujourd’hui, danseurs et musiciens investissent dans un même élan la Philharmonie pour une nouvelle création.
À la croisée de la danse, de la musique et de la poésie, Blanca Li, David Grimal et Abd al Malik couronnent le ballet de Stravinski aujourd’hui centenaire d’une relecture audacieuse et engagée, qui en souligne l’esprit visionnaire toujours à vif.
Grande dame de la danse contemporaine, Sasha Waltz s’approprie In C, mythique composition répétitive de Terry Riley, et en offre une magistrale traduction chorégraphique dont la rigueur mathématique n’a d’égale que la liberté ludique.
Karima est une jeune boxeuse en marche vers une qualification aux Jeux Olympiques. Tandis que les chœurs se font miroirs de l’âme, le rythme scande la grâce des coups portés et puise son énergie dans les interventions chorégraphiées de jeunes sportifs.
C’est une passionnante photographie de la musique russe autour de 1910 que nous propose cette affiche. Y voisinent les bonds sarcastiques de Petrouchka, la profondeur liturgique des Cloches de Rachmaninoff, et l’intrépide modernisme du jeune Prokofiev.
Conjuguant musique live et extraits de films, ce concert exceptionnel célèbre la collaboration haut de gamme, impulsée au mitan des années 1990, qui unit la cinéaste française Claire Denis et le groupe de rock indépendant anglais Tindersticks.
L’Orchestre de Paris se met à l’eau et le public est invité à se mouiller avec lui, en suivant Sabine Quindou et sa tortue de mer qui nous dévoilent l’importance vitale de l’eau et des océans, avec la complicité de Beethoven, Respighi et Debussy.
Auteur de l’étincelante saga Kirikou, Michel Ocelot compte d’autres joyaux à son actif, dont Azur et Asmar. Inspiré des Contes des mille et une nuits, ce réjouissant film d’animation est présenté pour la première fois sous la forme d’un ciné-concert.
Whiplash, en anglais, c’est à la fois un coup de fouet et le coup du lapin. C’est aussi un standard de jazz qui rythme le deuxième long-métrage de Damien Chazelle, et nous plonge au cœur de l’univers ultra-compétitif de la musique à haut niveau.
Esa-Pekka Salonen capture les Images de Debussy dans les filets de l’orchestre, Jean-Yves Thibaudet les ponctuant de poésie pianistique, comme pour annoncer les galvanisantes Noces de Stravinski, rehaussées par les images inédites d’Hillary Leben.
Fruit d’une collaboration avec le Festival d’Aix-en-Provence, ce concert exceptionnel autour de deux ballets mythiques de Stravinski, donne carte blanche à deux vidéastes inventives : libre rêverie, mais aussi lectures inédites et orientations nouvelles !
À travers ses souvenirs de l’éminente pédagogue Natalia Chakhovskaïa, et avec la complicité de Clément Cogitore, Sonia Wieder-Atherton rend un hommage intime en mots, en musique et en images à celle qui lui a transmis l’art de son instrument.
Familier du Requiem de Mozart, qu’il a donné à plusieurs reprises dans des versions mises en espace ces dernières années, Raphaël Pichon revient à l’essence de cette œuvre extraordinaire pour son concert à la Philharmonie.
Occasion rare que celle de ce récital de la prima donna Anna Netrebko, tant le répertoire lyrique et italien domine sa carrière et sa discographie. Elle renoue ici avec sa langue maternelle et la mélodie pour sonder de l’intérieur l’âme russe.
Nouveau coup de maître du duo Benjamin/Crimp dans ces « leçons » à l’intensité tragique, projetant sur la scène, avec la force d’un Shakespeare, la lutte à mort des passions exacerbées. Un événement digne d’Hamlet !
Fondée en 2021 par Stéphane Lissner, l’Académie du Teatro San Carlo s’est imposée en deux saisons comme une ambassadrice d’excellence de la prestigieuse maison d’opéra napolitaine. Hommage à Mozart et à cinq compositeurs liés à la capitale française.
Le ténor Rolando Villazón et le harpiste Xavier de Maistre ont concocté un assortiment de chansons d’une Amérique latine pleine de mystère, de joie et de mélancolie. Des couleurs inédites se révèlent dans l’intimité de cette sérénade nocturne.
Les compositrices sont les grandes oubliées de l’histoire de la musique. Lucile Richardot, Sarah Nemtanu et Anne de Fornel réhabilitent celles qui, d’outre-Manche, entre XIXe et XXe siècles, ont affirmé des voix singulières et parfois visionnaires.
Composé entre 1998 et 2003, Sonntag aus Licht est le dernier volet achevé du cycle Licht de Karlheinz Stockhausen. Créé de manière posthume en 2011, il célèbre l’union mystique de Michael et d’Ève, ainsi que le bannissement de Lucifer.
Composé entre 1998 et 2003, Sonntag aus Licht est le dernier volet achevé du cycle Licht de Karlheinz Stockhausen. Créé de manière posthume en 2011, il célèbre l’union mystique de Michael et d’Ève, ainsi que le bannissement de Lucifer.
Les normes de la symphonie sont pulvérisées dans cette partition mythique, à laquelle un imprésario offrit son surnom « des Mille », et que Mahler conçut comme un hymne à l’étincelle créatrice, au génie de l’humanité et à l’immensité de l’univers.
Après leur « trilogie sacrée » Christus du printemps 2022, autour de la musique consacrée par Bach à la figure de Jésus, Pygmalion revient sous la direction de Raphaël Pichon dans un programme de cantates du compositeur.
Depuis ses débuts fulgurants au Festival de Pesaro en 1996, le ténor Juan Diego Flórez fait briller au firmament son timbre généreux aux aigus solaires, ses phrases ductiles et son charisme ardent. Avec une prédilection pour ses premières amours.
Paul Agnew explique au public les particularités de la vocalité chez Purcell en s’appuyant sur des extraits de son opéra The Fairy Queen, interprétés par les 8 jeunes chanteurs lauréats du Jardin des Voix.
En 1988, Les Arts Florissants faisaient découvrir l’un des joyaux du baroque anglais, The Fairy Queen de Purcell. Près de trente-cinq ans plus tard, les voilà qui revisitent cette œuvre attachante en compagnie du chorégraphe Mourad Merzouki.
Programmation totalement féminine pour ce concert où Bertrand Chamayou accompagne la Franco-Danoise Elsa Dreisig, avec le soutien de Elles – women composers, un projet né en 2020 pour redonner vie à des œuvres inconnues ou méconnues de compositrices.
Salué pour son intégrale des mélodies de Fauré enregistrée avec le pianiste Tristan Raës, Cyrille Dubois s’impose comme un interprète souverain de la mélodie française et fait rayonner, par ses élèves, la figure tutélaire du compositeur français.
Die Soldaten, le grand opéra de Zimmermann, a été créé à Cologne en 1965 par Michael Gielen. Rarement donné en France, il est aujourd’hui dirigé par François-Xavier Roth à la tête du Gürzenich-Orchester Köln.
Philippe Herreweghe a depuis longtemps déjà élargi les horizons de son répertoire premier, centré sur Bach et dans lequel il fait figure de pionnier, à ceux du siècle romantique. Sans jamais cesser de nourrir une profonde affection pour la voix.
Langue et vocalité guident depuis toujours William Christie et ses Arts Florissants à travers leur exploration et leur interprétation des répertoires, y compris instrumentaux. Le verbe divin leur inspire ce programme sacré d’esthétique classique.
L’Orfeo de Monteverdi est souvent qualifié de premier opéra de l’histoire. René Jacobs nous en offre, avec le Freiburger Barockorchester, une lecture décapante qui en restaure tout l’éclat et la sensualité.
Deux voix haut perchées formées à l’école britannique, un répertoire baroque italien faisant la part belle aux acrobaties vocales : ce concert aurait tout du battle s’il n’était la rencontre de voix amies sous le regard d’un chef amoureux du chant.
C’est pour l’Atelier lyrique de l’Opéra de Lyon que Didier Puntos a donné naissance, voilà plus de trente ans, à cette version de poche de L’Enfant et les Sortilèges de Maurice Ravel. Une version que reprennent les étudiants du Conservatoire de Paris.
Gaëlle Arquez dans le rôle-titre, Julien Behr en Don José, Sabine Devieilhe en Micaëla : la fine fleur du chant français s’est fixé rendez-vous pour une Carmen d’exception, dont René Jacobs cherchera les couleurs d’origine.
Jordi Savall revient toujours à Bach, phare dans l’immensité des répertoires et des cultures explorés depuis soixante ans. Après avoir reconstitué la Passion selon saint Marc en 2019, il s’immerge dans l’oratorio inspiré du texte de saint Jean.
Si l’illustre et paisible Requiem de Fauré est la pièce maîtresse de ce programme exaltant les liens poétiques et intimes de la voix avec l’orchestre, il gagne plus encore dans l’éclairage que projettent sur lui les mélodies qui l’entourent.
La Missa solemnis ? « Une œuvre monumentale dans laquelle Beethoven traite de la plupart de ses sujets de prédilection : l’universalité, les croyances, mais aussi les doutes et la souffrance engendrée par ces doutes », résume Jérémie Rohrer.
Depuis plusieurs saisons, Les Arts Florissants revisitent, sans jamais se répéter, l’immense patrimoine de l’air de cour qui fit la gloire et le raffinement du Grand Siècle. Sous l’étendard, propre à toutes les fantaisies, d’airs sérieux et à boire.
Ce week-end exceptionnel de schubertiades autour de la grande Maria João Pires débute avec deux œuvres majeures du créateur autrichien, le déchirant Quatuor « La Jeune Fille et la Mort » et son ultime sonate pour piano, à l’aura poétique incomparable.
Schubert fut reconnu de son vivant pour ses immortels lieder, transcrits pour certains avec brio par Liszt pour le piano. Maria João Pires et Antonio Meneses exaltent le charme d’une autre partition populaire, l’avenante Sonate « Arpeggione ».
Telle une vigie, Maria João Pires éclaire à nouveau de sa présence le troisième rendez-vous de ces schubertiades, où brillent la célèbre Fantaisie pour piano à quatre mains et le bouleversant Trio n°2, deux sommets du compositeur.
Si le Lebensstürme incarne le Schubert fiévreux, le Quintette « La Truite » est une partition sans nuages. Il personnifie l’esprit de la schubertiade, occasion d’un moment de partage joyeux entre chambristes aguerris, emmenés par Maria João Pires.
Martha Argerich et Stephen Kovacevich forment depuis de longues années un duo devenu légendaire. Sur scène, leur présence irradie, leur complicité rayonne, leur générosité réconforte. Particulièrement dans ce programme aux vertus symphoniques.
Plus de soixante ans de carrière n’ont en rien entamé l’amour que porte Pollini à son instrument : les récitals du pianiste italien, qui a déclaré qu’il jouerait jusqu’à son dernier souffle, sont de rares moments de communion musicale.
Les musiciens de l’Orchestre National d’Île-de-France rendent hommage à l’Ukraine en interprétant la musique de l’un des plus grands compositeurs vivants du pays, contraint à l’exil par l’avancée des forces russes : Valentin Silvestrov.
Wilhem Latchoumia met en regard certaines des œuvres les plus emblématiques du grand compositeur brésilien Villa-Lobos avec l’irrésistible Amour sorcier de Manuel de Falla et les délicates Scènes d’enfants du Catalan Mompou.
Florentin Ginot approche la contrebasse comme une aventure, un vecteur de découvertes, transcendant genres et disciplines. Ici, il explore des chefs-d’œuvre de Bach et Biber, et dialogue avec eux au fil d’improvisations inattendues.
Olivier Latry, Thomas Ospital et leurs élèves du Conservatoire de Paris relèvent le défi d’embrasser en l'espace de 14 heures les quelque deux cent cinquante pièces composées pour l’orgue par Bach. Un corpus généreux débordant d’inventivité.
Couronné en 2021 du premier prix du Concours Chopin de Varsovie qui le propulse à vingt-quatre ans sur la scène internationale, Bruce Liu embrasse un répertoire sans exclusive, de Bach à Prokofiev et Kapoustine, sans oublier bien entendu Chopin.
Entouré de ses compositeurs de prédilection, le pianiste Bertrand Chamayou s’offre le luxe d’aborder dans un même récital les deux œuvres longtemps tenues pour les plus difficiles du répertoire pianistique – Scarbo et Islamey.
Fondé à Seattle par le violoniste David Harrington, le Kronos Quartet a donné son premier concert en novembre 1973, il y a tout juste 50 ans. Il est l’invité d’honneur de la Onzième Biennale de quatuors à cordes.
Maître d’œuvre du premier week-end de la Biennale de quatuors à cordes à l’occasion de son 50e anniversaire, le Kronos Quartet nous offre une petite anthologie de son répertoire ainsi que des commandes qu’il a initiées.
On pourrait réduire ce concert à un programme réunissant quatre femmes. Mais en chacune d’elles, le Quatuor Béla célèbre une radicalité, un esprit touche-à-tout qui transcende toute classification, avec en prime une création de Francesca Verunelli.
Empruntant son nom à une œuvre de Luigi Nono, le Quatuor Diotima se consacre à la création depuis ses débuts en 1996. On le retrouve ici dans un programme d’un éclectisme inattendu, bien que toujours à la pointe de l’avant-garde.
Le mythique Quatuor Borodine dans son cœur de répertoire : Tchaïkovski et surtout Chostakovitch, pour qui le médium du quatuor à cordes représenta le lieu où s’exprimer véritablement malgré la tyrannie politique soviétique.
Ardent défenseur des compositeurs de son temps, toujours en recherche de nouvelles sonorités, le Quatuor Tana trace une route toute personnelle dans l’océan de la création. Pour preuve ce programme américain, qui tire le fil des musiques répétitives.
L’une des étoiles montantes du monde du quatuor à cordes de ces dernières années : le Quatuor Leonkoro n’a même pas atteint ses cinq ans d’existence qu’il s’est déjà taillé une place de choix dans le paysage musical.
Le Quatuor Modigliani a vingt ans, et il compte indubitablement parmi les quatuors européens de premier plan. Ce concert est l’occasion de les apprécier dans des œuvres et des compositeurs qu’on ne trouve pour le moment pas dans leur discographie.
Le Quatuor Jérusalem dans des pages qui leur ont valu leur réputation d’ensemble de référence, équilibrant expression individuelle et respect des intentions du compositeur : Smetana et Chostakovitch répondent à Brahms.
Après avoir chacun donné un concert « en soliste », les quatuors Modigliani et Leonkoro joignent leurs forces pour interpréter l’Octuor de Mendelssohn, chef-d’œuvre et coup de maître d’un compositeur encore adolescent.
Le Quatuor Strada scelle sous son nom la passion pour le répertoire chambriste de quatre solistes d’expérience et d’envergure internationales. Simon Zaoui les rejoint pour les quintettes avec piano de Fauré, l’un de ses compositeurs d’élection.
La relation amoureuse de Fauré avec Marguerite Hasselmans, témoin des vingt-quatre dernières années de la vie du compositeur, inspire à la pianiste Aline Piboule et à l’écrivain Pascal Quignard une conversation intime entre la musique et les mots.
Grande dame du piano, Elisabeth Leonskaja exalte de son jeu noble, ardent et expressif le massif imposant des trois dernières sonates de Beethoven, testament autant philosophique que musical de son auteur, aux ramifications inépuisables.
Rencontre au sommet de deux astres de la scène internationale. Gautier Capuçon, ambassadeur polymorphe du violoncelle français, et Daniil Trifonov, pianiste russe des plus en vue de sa génération, abordent un triptyque de sonates du XXe siècle.
Lauréate du Concours de Montréal à dix-huit ans, la pianiste aujourd’hui trentenaire est accueillie en reine partout où le piano est roi. Elle interprète deux monuments de la littérature pianistique introduits par quelques bijoux de Scarlatti.
Piotr Anderszewski a depuis longtemps fait de Bach sa nourriture quotidienne. Il n’en oublie pas ses racines : aux miraculeuses Mazurkas de Chopin, manière de journal intime du compositeur, il fait répondre les attrayantes miniatures de Szymanowski.
Salué dans le monde entier pour ses interprétations modèles d’équilibre et de clarté, András Schiff libère des pages de Beethoven et de Schubert, compositeurs auxquels il revient inlassablement, une poésie ineffable et un chant profond.
Renaud Capuçon et Alexandre Kantorow s’emparent de sonates pour violon et piano de jeunesse de trois compositeurs majeurs : la finesse de Fauré, l’esprit de Beethoven et l’éclat de Strauss se mêlent en un harmonieux panorama du genre.
Deux compositrices, l’une allemande, l’autre française, reconnues de leur vivant puis injustement oubliées. Comme celles de tant d’autres créatrices, leurs œuvres inspirées sont enfin redécouvertes, tels ces deux quatuors pour piano et cordes.
La musique suédoise est logiquement à l’honneur dans cette « lettre » admirative adressée par des musiciens de l’Orchestre de Paris au doyen des chefs d’orchestre en activité, et maître incomparable du son, Herbert Blomstedt.
Comme certains parlent la langue de Molière à la perfection, le pianiste Alexandre Tharaud se délecte, depuis qu’il est tombé en amour pour Rameau il y a une vingtaine d’années, de celle de compositeurs français auxquels il revient assidûment.
Hélène Grimaud s’est depuis longtemps imposée comme l’une des personnalités les plus singulières et attachantes du piano contemporain. La densité de son jeu s’accorde à merveille à ce programme germanique, tout à la fois monumental et fiévreux.
Du paysage de la forêt initiatique cher à Schubert aux eaux apaisant pour l’éternité la folie d’Ophélie, c’est dans les profondeurs du sentier romantique que nous entraîne ce programme dédié à Schubert et Brahms.
Pianiste loué pour sa maîtrise hors du commun du clavier et son panel de sonorités d’une étonnante variété, Arcadi Volodos est un artiste en quête de vérité. Sous ses doigts, Schubert et Brahms apparaissent dans toute leur pureté.
L’irruption du violoncelliste Sheku Kanneh-Mason sur la scène internationale tient du prodige ou du conte de fées. Son talent est, lui, bien réel, salué par Simon Rattle et confirmé par chaque nouvel album. Il rayonne en duo avec sa sœur pianiste.
Art populaire, dont on a parfois prophétisé qu’il remplacerait l’opéra, le cinéma est aussi un art musical. Entre tradition classique et jazz, Europe et États-Unis, c’est toute la séduction de la musique de film que synthétise ce programme.
Dans l’esprit des poèmes symphoniques de Liszt, la compositrice Juliette Dillon (1823-1854) traduit pour le piano dix nouvelles des Contes fantastiques d’E.T.A. Hoffmann. Jean-Frédéric Neuburger est le messager de cette œuvre singulière à découvrir.
Place est faite aux compositrices françaises dans cette onzième édition parisienne du festival Palazzetto Bru Zane. Avec à la clé des découvertes qui rebattent les cartes du premier XXe siècle et élargissent le répertoire de musique de chambre.
Phénomène pianistique comme on en compte peu dans une génération, Yuja Wang ne cesse d’étonner par sa présence sur scène, sa technique imparable, son jeu aussi clair que foudroyant et sa capacité à assimiler les répertoires les plus divers.
Avec le concours de Jorge Gonzalez Buajasan, les membres du trio Dichter (qui réunit Théotime Langlois de Swarte, Hanna Salzenstein et Fiona Mato) recréent la musique jouée dans le salon des Schumann.
La Covid-19 empêcha Lucile Boulanger de rôder son programme en public. Qu’à cela ne tienne : projet rêvé de longue date, le dialogue entre Bach et Abel gravé pour Alpha lui valut une pluie de récompenses. Le voici en live.
Salué comme l’un des interprètes les plus originaux de sa génération, le Français Nathanaël Gouin prodigue un piano virtuose et polyvalent inspiré par le chant. En témoigne ce programme conçu pour le Gaveau de 1929 conservé au Musée de la musique.
Sur la scène dépouillée du théâtre nô, farce et tragédie du XVe siècle alternent, telles les deux faces d’une vie. Aux tracas cocasses d’un gendre face à son beau-père succède le drame d’une mère déplorant dans sa danse épurée la perte d’un enfant.
Un héros doté d’un sabre magique, aux prises avec une araignée géante que suivent à la trace de valeureux guerriers : tels sont les personnages de ce « nô de démon », l’un des plus spectaculaires du répertoire, inspiré d’une légende du VIIIe siècle.
D’un ton intimiste et serein, les suites vocales du XVIIIe siècle entremêlent les récitatifs raffinés du koto aux poèmes des plus anciennes anthologies impériales. Elles sont interprétées sur l’un des joyaux du Musée de la musique, un koto de 1780.
Deux ans après une prestation solo magnifique, Caetano Veloso – chantre éminent du Brésil musical moderne – revient à la Philharmonie de Paris, avec un groupe, pour un concert puisant dans son récent album Meu Coco ainsi que dans son faste répertoire.
Un serviteur se déguise en démon pour soutirer du saké à son maître. Le nô qui suit cette joyeuse mascarade dévoile tour à tour la poignante danse d’adieu de la belle Shizuka et le combat d’un héros légendaire contre un spectre surgi des flots déchaînés.
Entre pleurs de joie et de peine, l’aveugle miraculé de Kawakami invite à une joyeuse sagesse de vie en chansons. Tandis que bientôt s’avance le fantôme, au salut incertain, d’un guerrier coupable d’avoir détruit une statue de Bouddha dans le nô Shigehira.
Compositeur, chanteur et maître de l’oud, Dhafer Youssef a sorti l’instrument de son carcan traditionnel pour lui ouvrir les portes du jazz. Son travail a porté l’artiste tunisien à l’avant-garde d’un mouvement qui relie l’Orient à l’Occident.
Style musical emblématique du Portugal, popularisé par Amália Rodrigues au XXe siècle, le fado se perpétue avec éclat grâce à Mariza. Dotée d’une voix royale, celle-ci en offre une incarnation métissée et moderne, particulièrement vibrante sur scène.
La rencontre de deux immenses musiciens, Yo-Yo Ma et Angélique Kidjo, l’un associé au monde de la musique classique, l’autre à des genres musicaux plus divers, de la musique du monde au jazz. Les deux font preuve d’une curiosité et d’une inspiration rares.
Fervent apôtre de l’universalisme, le chanteur et compositeur Sami Yusuf présente When Paths Meet, un concert de grande ampleur créé spécialement pour la Philharmonie de Paris, au croisement de diverses traditions musicales et sacrées.
Dans un registre andalou avec Rafael Riqueni, classique et chorégraphié avec José María Gallardo del Rey et Ana Morales, dans un pur esprit gitan avec Tomatito : trois grands guitaristes de flamenco se succèdent et se complètent pour une nuit brûlante.
Mixant en direct des images captées à travers toute la France, le documentariste voyageur Vincent Moon propose une séance de cinéma très grand format, scandée par des concerts animés par des musiciens de la scène traditionnelle expérimentale
Une rencontre inédite entre deux tambours partageant une approche spectaculaire de la percussion : le taiko du Japon et le sabar du Sénégal. Des performances instrumentales alliant la précision du jeu et la force à la technicité du mouvement.
Protagoniste iconique de la scène pop britannique, à la discographie pléthorique et à la musique très éclectique, Elvis Costello livre un récital en duo avec le pianiste Steve Nieve, son plus proche compagnon de route. Un moment rare à ne pas manquer !
Le duo formé par Rosemary Standley et Dom La Nena fête ses dix ans avec un mélange de leurs chansons signature et de nouvelles reprises, pour certaines dans une version avec chœur de jeunes filles.
L’intrépide percussionniste Lucie Antunes orchestre une nuit placée sous le signe de la transcendance et jalonnée d’imprévisibles (psyché)délices. Léonie Pernet, P.R2B, Franky Gogo, Vincent Segal et Piers Faccini se joignent, parmi d’autres, à l’aventure.
Projet né de l’imagination fertile du dessinateur et illustrateur Jacques Azam, pour lequel des musiciens sont invités à improviser, ce virevoltant concert illustré fait l’éloge du rugby via un conte à la poésie fantasque teintée d’absurde.
Artiste française phare évoluant entre électro-pop et musique de film, Émilie Simon célèbre – seule en scène – son premier album, accueilli avec enthousiasme lors de sa sortie en 2003 et entièrement réarrangé à l’occasion de son vingtième anniversaire.
Depuis une vingtaine d’années, les virtuoses mexicains de la guitare livrent une fusion rare entre flamenco, jazz et folk, sans que s’éteigne la flamme de leurs amours heavy metal. Une ébullition permanente qui a enthousiasmé les scènes du monde entier.
Oscillant entre jazz contemporain, metal et noise, la seconde soirée organisée pour les 70 ans de John Zorn réunit trois formations emblématiques de son univers : deux quartettes – Heaven and Earth Magick, New Masada Quartet – et un trio – Simulacrum.
Compositeur, chanteur et maître de l’oud, Dhafer Youssef a sorti l’instrument de son carcan traditionnel pour lui ouvrir les portes du jazz. Son travail a porté l’artiste tunisien à l’avant-garde d’un mouvement qui relie l’Orient à l’Occident.
Fervent apôtre de l’universalisme, le chanteur et compositeur Sami Yusuf présente When Paths Meet, un concert de grande ampleur créé spécialement pour la Philharmonie de Paris, au croisement de diverses traditions musicales et sacrées.
Illustre apôtre du rap français, sur son versant le plus sophistiqué, Youssoupha revisite Noir D****, album phare conçu en hommage au peuple noir, et le transpose sur scène dans une configuration détonante qui mêle rap, gospel et musique symphonique.
À travers leur association née sous le signe de l’amitié et de la paix, le contrebassiste israélien et le pianiste japonais réunissent leurs talents au profit d’un projet en totale symbiose, qui regarde autant vers le jazz que vers la musique classique.
Personnalité majeure de la scène française contemporaine, à la voix grave et lente si entêtante, Bertrand Belin creuse un sillon hautement singulier entre chanson, folk et pop. Au cœur de ce concert se trouve Tambour Vision, son dernier album en date.
Programme phare de Culturebox, qui met en lumière la scène rap francophone, Bâtiment B se déroule pour la première fois en public à la Philharmonie de Paris et délivre un grand mix – live, interviews, surprises – animé de micro de maître par Oxmo Puccino.
Aux commandes d’un spectaculaire appareillage mêlant instruments à clavier et machines, l’explorateur allemand Nils Frahm – qui gravite entre néoclassique et électronique – se lance dans une odyssée infiniment (é)mouvante, tantôt planante tantôt dansante.
Être à la fois fan et virtuose, c’est possible. Habitué des hommages aux maîtres du genre, le pianiste américain revisite en solo l’un des plus beaux répertoires du jazz, tout en honorant l’un de ses noms les plus mythiques : Duke Ellington.
À l’invitation de l’Orchestre National d’Île-de-France, Cécile McLorin Salvant – voix impériale du jazz actuel – propose une soirée exclusive qui confronte un florilège de ses compositions en version orchestrale avec une œuvre du répertoire symphonique.
Autrice-compositrice-interprète française de premier plan, Jeanne Added rend hommage à l’une de ses grandes figures inspiratrices, la Canadienne Joni Mitchell, en donnant à entendre un florilège de ses chansons subtilement réarrangées pour l’occasion.
Vétérans de la scène metal européenne, les Polonais de Behemoth ont réussi au fil des décennies à concilier puissance sonore et richesse mélodique, le tout dans un show visuellement impressionnant. Plus qu’une valeur sûre du genre : un must.
Ensemble, Jeanne Added, Camélia Jordana, L (Raphaële Lannadère) & Sandra Nkaké ont imaginé un répertoire a cappella de protest songs. De Joan Baez à Aimé Césaire, elles entendent faire résonner et vibrer ces voix nobles qui luttent contre l’oppression.
Enfants & familles
Les concerts (pas vraiment) classiques
De nombreux concerts et spectacles toute l’année et pendant les vacances scolaires.
Ouvert tous les jours
Dédiée aux enfants de 4 à 10 ans, la Philharmonie des enfants leur offre l’opportunité de jouer, d’écouter, de vivre et de sentir la musique en toute liberté.
Exposition
Du 4 avril au 29 septembre 2024
Exposition
Du 4 avril au 29 septembre 2024
Installation
Du 31 mai au 8 septembre 2024
Installation
Du 31 mai au 8 septembre 2024
Exposition
Un portrait du XXIe siècle
Du 5 octobre 2023 au 7 janvier 2024
Exposition
Un portrait du XXIe siècle
Du 5 octobre 2023 au 7 janvier 2024
Installation
Du 9 février au 25 août 2024
Le Musée de la musique donne carte blanche au duo Adrien M & Claire B. À l’intersection du spectacle vivant et de l’art numérique, l’installation En amour invite le public à composer une intime chorégraphie, accompagnée d’une création musicale de Laurent Bardainne.
Accrochage
Du 15 septembre 2023 au 7 janvier 2024
Imaginés par le collectif Tout reste à faire, une dizaine d’insectes géants composés intégralement de fragments d’instruments de musique hors d’usage émaillent le parcours du Musée de la musique et entrent en résonance avec la collection.
Festival
Du 29 juin au 8 juillet
Festival
Du 29 juin au 8 juillet
Festival
Du 30 août au 10 septembre
Festival
Du 30 août au 10 septembre
Le Musée de la musique de la Philharmonie de Paris possède une vaste collection d'instruments et d'œuvres d'art et propose 3 expositions chaque saison.
Pour accompagner les enfants qui font leurs premiers pas dans la musique, les ateliers développent la créativité, la curiosité, l’écoute et préparent à de futurs apprentissages. Une véritable séance de partage à vivre avec ou sans parents, dans la sensibilisation à la créativité collective.
Qu’elle soit classique, traditionnelle ou actuelle, la pratique musicale à la Philharmonie se décline en un vaste panel d’ateliers en cycles ou séances de découverte, tant en semaine que le week-end.
Rencontres, débats, conférences ou colloques sont l’occasion de partager avec les artistes ou des spécialistes des moments conviviaux et enrichissants, sur tous les genres musicaux.
Pour vous aider à faire votre choix parmi les 51 concerts symphoniques de la saison 2023/24 de l’Orchestre de Paris, écoutez sa playlist et consultez le détail des concerts.
Cette nouvelle édition s’articule autour d’une formation emblématique, le Kronos Quartet, qui fête cette saison son 50e anniversaire.